Archipel !
Nous sommes plusieurs collectifs, mouvements, projets à nous revendiquer de cette philosophie de créer du lien, d’interconnecter les différents îlots de résilience, de résistance, ces embryons d’un monde nouveau respectueux du vivant, plus juste et réellement démocratique.
Tout comme L’Archipel du Vivant, l’Archipel des Alizées mise sur la puissance des imaginaires, de la culture et des territoires pour donner une ampleur, une envergure, une audace toujours plus grande aux innombrables alternatives qui se multiplient et bouillonnent de vie.
L’Archipel des Alizées est un vrai coup de coeur !

C’est Naomi Simeon de notre équipe qui a découvert cette formidable initiative. J’ai eu le plaisir d’échanger avec Clotilde Géron et François Gicqueau fin 2020. Nous avons pu mieux nous rendre compte à quel point nous étions aligné·e·s dans notre vision du monde, de notre rapport aux autres, humains et non humains.
Je leur ai alors immédiatement proposé une interview sur laquelle toute l’équipe (ou presque) a planché avec aussi Damien Deville et Laura Robez-Masson.

Bonne découverte ! 😉



L’Archipel des Alizées fait partie des nombreux archipels qui, à l’instar de L’Archipel du Vivant, se sont lancés pour proposer un nouveau rapport au monde, au vivant – entre humains et non-humains -, notamment en s’appuyant sur la dynamique territoriale. Quelles sont la vision, la mission, la philosophie de l’Archipel des Alizées ?

Nous défendons une vision simple mais qui ruisselle de différentes formes de complexité : et si tout était une question de liens ? Nous avons la conviction que, face aux crises sociales, environnementales et démocratiques, c’est en renouant avec des liens de qualité à l’autre, humains comme non humains, que nous pouvons forger des horizons heureux et résilients. S’intéresser ainsi à la relation invite nécessairement un personnage central dans nos projets : la diversité des territoires. Car les liens de qualité s’inventent avant tout à l’échelle du quotidien, à l’échelle de l’expérience partagée.

Réinvestir les territoires, à travers l’angle du lien, permet de mettre la diversité au cœur de nos vies, et de lutter contre un mal d’autant plus violent qu’il est invisible : l’uniformité des mondes. Cela permet également de défiger les territoires : pendant longtemps, les territoires ont été (et sont toujours) prisonniers d’un discours très technocratique. Ils renvoient à l’agencement des compétences administratives, à la gestion du foncier par les pouvoirs publics, aux plans d’aménagement ou à des dynamiques de patrimonialisation. Autant de processus sur lesquels les citoyens ont, malheureusement, peu prises. Par le lien, on remet de la vie, du sensible, de la poésie dans tout ça. Par le lien, on se permet de penser le vivre-ensemble dans les territoires par-delà leur seul héritage historique, ramenant partage et cosmopolitisme dans nos lieux de vie. Enfin, par le lien, on permet à tout à chacun de s’approprier son lieu de vie et d’y forger les possibles. 

Si porter le lien en société semble être instinctif et fédérateur, cela cache, par ailleurs, une profonde complexité. Il est très difficile de rencontrer l’autre pour ce qu’il est et non pour ce qu’on voudrait qu’il soit. Cela devient encore plus difficile lorsqu’on ajoute le non humain dans l’équation. Porter acte de partage et de justice envers l’autre demande donc de s’outiller, de regarder autrement ce qui nous entoure, de construire des concepts et des idées qui permettent de penser des projets pertinents pour les territoires. À l’Archipel des Alizées, nous essayons de mettre en langage et en propositions cette nouvelle manière de voir le monde. 

Autre niveau de complexité, porter le lien invite aussi à réfléchir à de nouvelles manières de faire innovation, entreprenariat, citoyenneté et démocratie. La France est animée par un imaginaire Jacobin et centralisateur. Nous sommes en rupture avec cette vision, qu’on juge uniformisatrice et précarisante. Nous réfléchissons donc à des manières de faire société, entreprises, collectifs qui prennent comme matrice la diversité des territoires. Du local au global, nous portons des réflexions autant sur la manière de créer des écosystèmes d’entreprises dans les territoires, qu’une nouvelle manière de penser l’Etat : un Etat qui accompagne la diversité des territoires plutôt qu’il s’y impose. Nous avons aussi un fort regard sur l’international. Nous souhaitons créoliser le monde, au sens d’Edouard Glissant.


Quel a été le déclencheur du projet ? Le déclic ?

Plusieurs constats nous ont invités à créer l’Archipel des Alizées. Un constat de société d’abord : nous n’arrivons plus à voir la diversité, à la comprendre, à la mettre au premier plan de l’action citoyenne et politique. Face aux crises qui tous les jours s’accentuent, il nous fallait impérativement s’outiller pour remettre le lien et la diversité au cœur de nos vies. S’il existe de multiples structures, toutes plus passionnantes les unes que les autres, portant ces idées à l’échelle locale, il nous a semblé qu’il existait encore trop peu de structures développant ces idées à une échelle plus large. 

Un deuxième constat a émergé de nos engagements passés : venant principalement des réseaux de l’écologie, nous percevions quelques déficits de la parole publique sur le sujet. Il y a par exemple un risque d’uniformité des territoires à ne penser la transition qu’à travers le prisme climatique. Nous voulions instaurer d’autres matrices dans les débats sur l’écologie, qui nous semblent beaucoup plus systémiques que le climat : le lien à l’autre, la diversité des territoires, les nouvelles formes coopératives en économie, l’internationalisme. Apporter des solutions aux enjeux contemporains par le lien, permet aussi de faire un pas de côté par rapport à certains discours  : alors que la commission européenne défend au nom de l’écologie la ville compacte, nous défendons, au nom de la même écologie, un retour dans les territoires (qu’ils soient urbains ou ruraux). Alors que pendant longtemps les problématiques sur la biodiversité ont essayé de répondre à  la question “comment protéger telle ou telle espèce”, poser un regard relationnel sur le monde formulera davantage la question suivante “comment vivre avec telle ou telle espèce” ? Cela change pas mal de choses dans la manière de réfléchir. Aussi, à l’Archipel des Alizées, nous sommes de ceux qui réhabilitent le voyage. Pas n’importe comment bien sûr, mais dans la lignée de Nicolas Bouvier nous affirmons que le voyage est l’un des seuls moyens de s’ouvrir réellement à l’altérité. Or, comprendre l’altérité est maîtresse des mondes justes et résilients de demain.

Au fond, la relation permet d’investir des sujets sur lesquels les fronts sociaux, économiques et écologiques ne sont pas encore allés. Davantage donc qu’être “écolos” nous sommes des “relationnalistes”.  C’est aussi ainsi, que nous nous sommes naturellement orientés vers la forme de gouvernance en archipel : notre fonctionnement interne est également un exercice de relation. 


Imaginaire, Lien, Accompagnement ou… un média, des événements, un archipel, pouvez-vous nous préciser en quoi consistent vos différentes activités/actions/projets ?

Nos actions s’articulent autour de trois grands piliers :

  • Nous construisons un nouvel imaginaire à travers la production de discours, d’idées, et de récits. Le tout, ancré dans de nouvelles manières de faire liens et territoires. Nous donnons également la parole à ceux et celles qui, comme nous, pensent et agissent à travers la relation. 
  • Nous menons des évènements avec différents partenaires pour mener la bataille culturelle autour de nos idées et sensibiliser le public le plus large possible. Ces évènements ont aussi comme fonction principale de créer du lien entre individus et entre collectifs : on l’oublie souvent, mais créer du lien reste un objectif en soi, partout, tout le temps !
  • Enfin nous accompagnons tout un écosystème d’associations et de petites entreprises, portant également le lien à l’autre. Ces structures sont les îles de l’archipel. Elles portent toutes des actions magnifiques et inspirantes. Se regrouper en archipel permet d’aller plus loin ensemble.


Sur votre média, vous interviewez des personnes inspirantes. Quels sont les profils qui vous inspirent ?

On a un axe très fort dans nos entretiens : le lien, avec l’humain et le non-humain, et le vivre ensemble dans les territoires. Une approche géographique et anthropologique en somme. Les personnes à qui nous tendons le micro, peuvent avoir des parcours extrêmement pluriels et des engagements différents, mais ont comme point commun de travailler d’une manière ou d’une autre le lien. 

Dans la même volonté de participer à une juste représentation de la diversité des territoires, nous sommes vigilant à faire appel à des intervenants de différentes régions. Nous souhaitons dynamiter la concentration des discours et des idées intellectuelles sur la scène parisienne. Enfin nous avons un fort regard sur l’international : l’Europe, l’Asie, l’Afrique de l’Ouest, pour penser le lien à une échelle plus large. C’est ainsi que nous avons par exemple pu interviewer Malcom Ferdinand, philosophe du monde caribéen, Alexandra Philipps la maire de Brighton, Daniel Cueff connu pour avoir fait d’un petit village breton, une vitrine en écologie, Rob Hopkins parce qu’il place les territoires au coeur de la transition. Cette année nous allons donner davantage la parole à des géographes et anthropologues, pour nous aider à mieux penser le lien et pour mieux agir ensemble.


L’art, les récits, la culture semblent faire partie intégrante de votre projet de l’esthétique léchée de votre site web à la vidéo de présentation de l’Archipel des Alizées. Quel est le rôle de l’art aujourd’hui dans notre monde en train de basculer ?

L’art illustre notre manière de voir le monde, de le percevoir, de le comprendre, mais il permet aussi de revendiquer des droits, de militer, de contredire. Selon nous, l’art a toujours eu un rôle primordial dans la construction du monde et de la société. Particulièrement aujourd’hui, dans cette période de transition qui nous touche tous, nous devons inventer les mondes de demain. C’est pourquoi nous terminons toujours nos entretiens par la même question : “Est-ce qu’il y a un lieu aimé que tu aimerais partager ? “. Inspirer et s’inspirer du monde qui nous entoure est primordial, ce sont les territoires, les lieux, qui nous permettent de faire art. Par exemple, Haana Edendshaw nous a parlé de son territoire : “Un lieu que j’aimerai vous partager, c’est une forêt ancienne. Il y en a beaucoup à Haïda Gwaii, mais il peut s’agir de n’importe quelle forêt où l’on peut trouver de la vie et des vieux arbres. Les arbres détiennent tellement de connaissances à nous transmettre. Si on est lent, si on s’immerge dans le lieu, on peut les écouter et les entendre. C’est dans ces endroits que  je trouve ma paix et ma motivation.”. Chez les Haidas le monde est art, le territoire est art. Ce sont ces horizons de couleurs et de lumières que nous souhaitons montrer et construire. Afin d’imaginer de manière immersive un monde en phase avec nos espoirs.


L’une de vos ambitions est de créer des événements pluriels avec du partage, des rencontres, des ateliers, de l’art. Pouvez-vous nous en dire plus sur votre idée de Festival, votre partenariat avec Ground Control et notamment votre cycle de visio-conférences « Terres  de Relations » ?

Notre cycle de conférences, “Terres de Relations”, a été inspiré du désir d’organiser un festival “Habiter le monde autrement” au Ground Control. Mais, dans les conditions sanitaires actuelles, nous n’avons pas pu organiser ce festival. Nous l’avons donc repensé sous un format numérique afin de pouvoir tout de même honorer notre désir de montrer la diversité des territoires. Nous avons donc organisé 5 tables-rondes sur des territoires singuliers  : les Cévènnes, la Normandie, les Antilles et une table ronde de clôture intitulée “les nouveaux nomades”. Le 28 janvier, nous avons organisé un hors série de notre série de table ronde en ligne, “Terres de Relations”, consacré à Saint-Etienne en présence de Vincent Béal et Valérie Sala Pala, tous deux co-auteurs du livre “Sociologie de Saint Etienne”, et enfants de la Loire.

Nous espérons aussi organiser le festival initialement prévu à Ground Control dès que possible. Nous  avons également pensé à une journée dédiée à la thématique des archipels afin de valoriser les associations membres de l’Archipel des Alizées, de rencontrer les penseurs de ce mode de gouvernance et de créer du lien autour de conférences, d’expositions, d’ateliers, etc.


Avez-vous adopté une gouvernance partagée ? Qui compose l’équipe du projet ? Quelle typologie de profils ? Quelle diversité ?

Nous avons en effet adopté une gouvernance partagée. Cela est très important pour nous afin d’incarner un archipel et de se distinguer d’une simple association. Nous ne souhaitons pas réitérer des modèles qui existent déjà et fonctionnent très bien mais les valoriser. C’est pour cela que nous avons opté pour un système d’archipel, composé d’associations, de petites entreprises, de chercheurs, d’artistes, de penseurs et d’individualités. Nous avons une équipe de coordination de l’Archipel, où l’on retrouve des profils extrêmement variés, dont 6 membres sont co-présidents de l’Archipel. Mais afin de valoriser la diversité, nous avons aussi mis en place un conseil d’administration composé de personnalités proches de l’Archipel qui peuvent nous inspirer, nous conseiller et apporter des avis constructifs quant à la dynamique archipelienne. L’Archipel des Alizées est extrêmement ouvert, il est pensé comme un centre vide, où chacun.e peut venir piocher des idées, des envies, des projets inspirants, du réseau, etc… C’est l’une des forces de l’Archipel, construire avec des gens qui ont des parcours et des influences différentes. Dans cette équipe de coordination il y a, par ordre alphabétique : 

Marie Negré Désurmont, une jeune anthropologue finissant ses études à l’EHESS. Elle travaille particulièrement sur les questions de patrimoine et de tourisme. Auparavant, elle a eu une vie d’aventurière et d’exploratrice.

Damien Deville, qui est géographe anthropologue de la nature. Il pense dans ses recherches et engagements la relation à l’autre et la diversité des territoires. Il a écrit un livre  sur le sujet, et donne des conférences dans toute la France.

Clotilde Géron, qui est anthropologue à l’EHESS, et en master 2 d’Egyptologie à la Sorbonne. Elle travaille actuellement sur les mobilisations environnementales à Haïda Gwaii, archipel où vivent les Haidas, un peuple autochtone vivant à l’extrême Ouest du Canada, au large de Vancouver.

François Gicqueau est un ancien directeur du développement dans la grande distribution, en transition. Il a vécu plusieurs années à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Il est actuellement en reconversion, s’enracine dans les mondes de l’éco-spiritualité en Europe et est directeur de projet aux Editions Tana.

Sanduni Mataraarachchige est une talentueuse médiatrice culturelle. Elle a été très influencée, dans son parcours, par les manières de faire art et culture en Asie : Japon et Inde notamment.

Laura Robez-Masson est une juriste, travaillant sur le droit des affaires. Elle nous anime par sa joie de vivre et sa motivation. Porteuse de projets et entreprenante, cette jeune parisienne, originaire d’Annecy, s’intéresse aux nouveaux modes de gouvernance et aux projets d’Économie Sociale et Solidaire.

Tiana Salles est journaliste en environnement, où elle nourrit une passion pour les questions agricoles et alimentaires. Quel meilleur moment pour créer du lien que le repas ? Elle évolue dans les sphères du journalisme engagé et a produit plusieurs podcasts.

Mais l’Archipel des Alizées n’est pas une association au sens classique du terme, c’est un archipel de relations, de structures, de projets, un écosystème qui vise à créer du lien entre les acteurs du terrain. La rencontre entre associations engagées sur le terrain peut faciliter la réalisation d’un projet, grâce à un contact, un coup-de-pouce, une idée nouvelle. L’expérience d’une association peut être bénéfique à une autre, qui souhaite porter un projet similaire. C’est aussi un moyen de conserver le sens des actions menées en échangeant avec des personnes partageant la même vision, le même horizon. Nous pensons que pour aller plus loin demain, il faut aller ensemble.


Pouvez-vous nous en dire plus sur ces structures qui composent l’Archipel ?

Plus concrètement, nous sommes encore dans la construction de cette dynamique collective à travers le pôle « relationnel ». Les associations avec qui nous échangeons forment ensemble des îlots de l’Archipel. Un premier « café de la relation » a été organisé en ce début d’année entre les îlots de l’Archipel pour créer du lien et nous allons pérenniser cette formule car elle permet de faire grandir des projets. Par exemple, le premier café de la relation a été l’occasion pour Julien Relano, Archipels Numériques, de présenter le projet de plateforme de la transition mené avec La Claque et Ticket for change. Pour l’instant, les cafés de la relation sont malheureusement virtuels en raison du contexte sanitaire, mais ces moments de convivialité et d’échanges auront lieu en présentiel dès que possible.

L’archipel est donc composé d’îles, de structures portant des projets inspirants dans les territoires. Parmi elles, on peut notamment citer, par ordre alphabétique : 

  • Archipels Numériques, qui conçoit et produit des outils numériques à destination d’acteurs de l’économie sociale et solidaire, et met en lien des acteurs,
  • Back to Earth, qui propose une nouvelle image de la ruralité, 
  • Eco-habitons, qui invente de nouvelles manières d’habiter les territoires dans les pays étrangers,
  • How Lucky We Are, qui porte des projets de solidarité pour des personnes en grande précarité, 
  • Hugo Mairelle, jeune artiste qui vient de finir un projet intitulé “êtres” avec de magnifique masques fabriqués à partir des ressources de la forêts, 
  • Hyperliens, série dirigée par Samuel Chabré, sur l’autre visage de la France numérique,
  • Les Gens Géniaux, qui font du design urbain,
  • Pat à pas, une association qui pratique la médiation animale au profit des personnes en situation de vulnérabilité.

C’est un archipel qui est toujours en cours d’évolution et de construction.


Après cette année 2020 si singulière, quels sont vos projets pour 2021 ?

Dès février 2021, nous organisons une série de live instagram pour fêter les 1 an du livre de Damien Deville et Pierre Spielewoy sur la thématique de l’écologie relationnelle, Toutes les couleurs de la Terre. Ce sera l’occasion pour Damien d’échanger sur les idées portées dans son livre avec des personnes inspirantes telles Solène Ducretot du collectif des engraineuses, Clémentine Delaunay – star international de métal et porteuse de l’appel des indépendants pour la culture, Priscilla Zamord – martiniquaise et élue sans étiquette sur les territoires de Rennes Métropole et surement Smockey – rappeur, militant Burkinabé et fondateur du balais citoyen.

Pour la suite de l’année, en fonction de l’évolution de la situation sanitaire, nous espérons pouvoir démarrer les rencontres en physique avec bien sûr le festival “Habiter le monde autrement” en partenariat avec Ground Control dont nous avons parlé plus haut. La programmation est prête, on attend seulement que les étoiles s’alignent. Ce festival sera très probablement précédé d’une soirée autour de la notion d’archipel.

Nous espérons également pouvoir organiser à la fin septembre 2021, dans un lieu qui reste à déterminer mais qui sera très sûrement un territoire rural ou une ville petite ou moyenne, un autre festival avec les nombreux signataires d’une tribune dans le JDD que l’Archipel des Alizées a portée. Maintenant que la tribune est là, il s’agit d’en créer un mouvement, et l’événement de septembre sera une pierre fondatrice en ce sens. 

À l’automne 2021, nous lancerons à nouveau très probablement un nouveau cycle de notre série “Terres de Relations”, cette fois consacré à la découverte de territoires à l’international comme l’Écosse, les Açores, le Népal, le Burkina Faso ou encore le Canada. 

Enfin, d’autres projets vont arriver petit à petit. On laisse la porte ouverte à pas mal de choses en fonction de comment on sent le moment. Ce qui est sûr, c’est qu’on réserve de belles surprises pour 2021, à commencer par de magnifiques entretiens que nous allons continuer à publier toute l’année sur notre site internet. Certains seront relativement inédits, ils risquent de faire du bruit !


Merci Damien, Clotilde, François et Laura ! 😉


Nous vous donnons RDV jeudi prochain pour une nouvelle interview.