Fiche Pédagogique – Le Dico du Vivant

par l’équipe de L’Archipel du Vivant

Les mots à connaître, les concepts à maîtriser

Nous avons réuni dans ce « Dico du Vivant » l’ensemble des concepts qu’il nous semble nécessaire de bien appréhender.

 

ADN

L’acide désoxyribonucléique ou ADN est une macromolécule biologique présente dans toutes les cellules ainsi que chez de nombreux virus. L’ADN contient toute l’information génétique, appelée génome, permettant le développement, le fonctionnement et la reproduction des êtres vivants. 

C’est un acide nucléique, au même titre que l’acide ribonucléique (ARN). Les acides nucléiques sont, avec les peptides et les glucides, l’une des trois grandes familles de biopolymères essentiels à toutes les formes de vie connues.

Les molécules d’ADN des cellules vivantes sont formées de deux brins antiparallèles enroulés l’un autour de l’autre pour former une double hélice. On dit que l’ADN est bicaténaire, ou double brin. Chacun de ces brins est un polymère appelé polynucléotide. Chaque monomère qui le constitue est un nucléotide, lequel est formé d’une base nucléique, ou base azotée — adénine (A), cytosine (C), guanine (G) ou thymine (T) — liée à un ose — ici, le désoxyribose — lui-même lié à un groupe phosphate. Les nucléotides polymérisés sont unis les uns aux autres par des liaison covalentes entre le désoxyribose d’un nucléotide et le groupe phosphate du nucléotide suivant, formant ainsi une chaîne où alternent oses et phosphates, avec des bases nucléiques liées chacune à un ose. L’ordre dans lequel se succèdent les nucléotides le long d’un brin d’ADN constitue la séquence de ce brin. C’est cette séquence qui porte l’information génétique. Celle-ci est structurée en gènes, qui sont exprimés à travers la transcription en ARN. Ces ARN peuvent être non codants — ARN de transfert et ARN ribosomique notamment — ou bien codants : il s’agit dans ce cas d’ARN messagers, qui sont traduits en protéines par des ribosomes. La succession des bases nucléiques sur l’ADN détermine la succession des acides aminés qui constituent les protéines issues de ces gènes. La correspondance entre bases nucléiques et acides aminés est le code génétique. L’ensemble des gènes d’un organisme constitue son génome.

Les bases nucléiques d’un brin d’ADN peuvent interagir avec les bases nucléiques d’un autre brin d’ADN à travers des liaisons hydrogène, qui déterminent des règles d’appariement entre paires de bases : l’anénine et la thymine s’apparient au moyen de deux liaisons hydrogène, tandis que la guanine et la cytosine s’apparient au moyen de trois liaisons hydrogène. Normalement, l’adénine et la cytosine ne s’apparient pas, tout comme la guanine et la thymine. Lorsque les séquences des deux brins sont complémentaires, ces brins peuvent s’apparier en formant une structure bicaténaire hélicoïdale caractéristique qu’on appelle double hélice d’ADN. Cette double hélice est bien adaptée au stockage de l’information génétique : la chaîne oses-phosphates est résistante aux réactions de clivage ; de plus, l’information est dupliquée sur les deux brins de la double hélice, ce qui permet de réparer un brin endommagé à partir de l’autre brin resté intact ; enfin, cette information peut être copiée à travers un mécanisme appelé réplication de l’ADN au cours duquel une double hélice d’ADN est recopiée fidèlement en une autre double hélice portant la même information. C’est en particulier ce qu’il se passe lors de la division cellulaire : chaque molécule d’ADN de la cellule mère est répliquée en deux molécules d’ADN, chacune des deux cellules filles recevant ainsi un jeu complet de molécules d’ADN, chaque jeu étant identique à l’autre.

Dans les cellules, l’ADN est organisé en structures appelées chromosomes. Ces chromosomes ont pour fonction de rendre l’ADN plus compact à l’aide de protéines, notamment d’histones, qui forment, avec les acides nucléiques, une substance appelée chromatine. Les chromosomes participent également à la régulation de l’expression génétique en déterminant quelles parties de l’ADN doivent être transcrites en ARN. Chez les eucaryotes (animaux, plantes, champignons et protistes), l’ADN est essentiellement contenu dans le noyau des cellules, avec une fraction d’ADN présent également dans les mitochondries ainsi que, chez les plantes, dans les chloroplastes. Chez les procaryotes (bactéries et archées), l’ADN est contenu dans le cytoplasme. Chez les virus qui contiennent de l’ADN, celui-ci est stocké dans la capside. Quel que soit l’organisme considéré, l’ADN est transmis au cours de la reproductioon : il joue le rôle de support de l’hérédité. La modification de la séquence des bases d’un gène peut conduire à une mutation génétique laquelle peut, selon les cas, être bénéfique, sans conséquence ou néfaste pour l’organisme, voire incompatible avec sa survie. À titre d’exemple, la modification d’une seule base d’un seul gène  — celui de la β-globine, une sous-unité protéique de l’hémoglobine A — du génotype humain est responsable de la drépanocytose, une maladie génétique parmi les plus répandues dans le monde.

Source : Wikipedia

Agriculture biologique

L’agriculture biologique est une méthode de production agricole qui exclut le recours à la plupart des produits chimiques de synthèse, utilisés notamment par l’agriculture industrielle et intensive depuis le début du XXe siècle, les organismes génétiquement modifiés par transgénèse, et la conservation des cultures par irradiation. La fertilisation du sol et la protection des plantes doivent donc être assurées par d’autres méthodes. Les motivations des agriculteurs et des consommateurs peuvent être de meilleurs revenus, une meilleure santé au travail, la protection de l’environnement ou des produits perçus comme plus sains. L’élevage d’animaux des fermes biologiques doivent respecter des conditions de vie plus respectueuse du bien-être animal que l’agriculture traditionnelle.

Source : Wikipedia

Agroécologie

L’agroécologie ou agro-écologie est un ensemble de théories, réalités scientifiques, et pratiques agricoles nourries ou inspirées par les connaissances de l’écologie, de la science et du monde agricole. Ces idées concernent donc l’agriculture, l’écologie, et l’agronomie, mais aussi des mouvements sociaux ou politiques, notamment écologistes. Dans les faits, ces diverses dimensions de théorie, pratique et mouvements, s’expriment en interaction les unes avec les autres, mais de façon différente selon les milieux ou régions.

Source : Wikipedia

Agroforesterie

L’agroforesterie est un mode d’exploitation des terres agricoles associant des arbres et des cultures ou de l’élevage. L’association arbres et agricultures présente des avantages considérables notamment dans le domaine de la protection des sols. 

L’agroforesterie, comme certaines formes d’agriculture peut contribuer à la biodiversité. par exemple, de nombreuses espèces de chauve-souris apprécient la présence des arbres et viennent donc mieux chasser les insectes qu’en plein champ. Planter des arbres dans les champs permet le retour des chauves-souris et donc une diminution de la prolifération d’insectes. De même le contexte arboré favorise le retour de prédateurs naturels d’espèces dites « nuisibles » (telles que limaces, escargots, campagnols..), ce qui limite globalement les dégâts aux cultures.

Source : Wikipedia

Albedo

Indicateur mesurant le taux de réfléchissement des rayons lumineux d’une surface donnée. Plus la surface glaciaire (très réfléchissante) se réduit, plus l’albédo diminue et plus la température terrestre augmente.

Source : Numéro Hors série de Socialter « Et si tout s’effondrait »

Anthropocène

L’anthropocène, soit l’Ère de l’Homme, est un terme relatif à la chronologie de la géologie proposé pour caractériser l’époque de l’histoire de la Terre qui a débuté lorsque les activités humaines ont eu un impact global significatif sur l’écosystème terrestre.

Ce terme a été popularisé à la fin du xxe siècle par le météorologue et chimiste de l’atmosphère Paul Josef Crutzen, prix Nobel de chimie en 1995 et par Eugene Stoermer, biologiste, pour désigner une nouvelle époque géologique, qui aurait débuté selon eux à la fin du xviiie siècle avec la révolution industrielle, et succéderait ainsi à l’Holocène.

L’Anthropocène serait la période durant laquelle l’influence de l’être humain sur la biosphère a atteint un tel niveau qu’elle est devenue une « force géologique » majeure capable de marquer la lithosphère.

Source : Wikipedia

Antispécisme

L’antispécisme est un courant de pensée philosophique et moral, formalisé dans les années 1970 par des philosophes anglo-saxons qui défendent un renouveau de l’animalisme, et considèrent que l’espèce à laquelle appartient un animal n’est pas un critère pertinent pour décider de la manière dont on doit le traiter et de la considération morale qu’on doit lui accorder.

Les philosophes Richard D.Ryder et Peter Singer développent le concept « antispécisme », en l’opposant au spécisme (concept défini sur le modèle du racisme et du sexisme, repris et précisé une quinzaine d’années plus tard par la revue française Cahiers antispécistes), plaçant l’espèce humaine au-dessus de toutes les autres et accordant une considération morale plus grande à certaines espèces animales (notamment le chat, le chien, le cheval et d’autres animaux de compagnie) qu’à d’autres (les animaux sauvages, les animaux d’élevage).

Source : Wikipedia

Atmosphère

L’atmosphère terrestre est l’enveloppe gazeuse entourant la Terre que l’on appelle air. L’air sec se compose de 78,087 % de diazote, 20,95 % de dioxygène, 0,93 % d’argon, 0,04 % de dioxyde de carbone et des traces d’autres gaz. L’atmosphère protège la vie sur Terre en absorbant le rayonnement solaire ultraviolet, en réchauffant la surface par la rétention de chaleur (effet de serre) et en réduisant les écarts de température entre le jour et la nuit.

Les nuages qui sont liquides, parfois solides, ne sont pas considérés comme des constituants de l’atmosphère. En revanche la vapeur d’eau contenue dans l’air humide représente en moyenne 0,25 % de masse totale de l’atmosphère. La vapeur d’eau possède la particularité notable d’être le seul gaz de l’atmosphère susceptible de changer rapidement de phase, essentiellement en fonction de la température, et dont la concentration est très variable dans le temps et dans l’espace.

Il n’y a pas de frontière définie entre l’atmosphère et l’espace, car elle devient de plus en plus ténue et s’évanouit peu à peu dans l’espace. L’altitude de 120 km marque la limite où les effets atmosphériques deviennent notables durant la rentrée atmosphérique. La ligne de Kármán, à 100 km, est aussi fréquemment considérée comme la frontière entre l’atmosphère et l’espace.

Source : Wikipedia

Biocapacité

La biocapacité ou capacité bioproductive, est la capacité à régénérer les ressources prélevées, à absorber les déchets rejetés et à réparer les dégâts infligés à la planète.

Source : Arthur Keller – Next Saison 2 – Épisode 4

Biodiversité

La biodiversité, mot composé des mots bio (du grec βίος « vie ») et « diversité », est la diversité de la vie sur la Terre. Elle s’apprécie en considérant la diversité des écosystèmes, des espèces et des gènes dans l’espace et dans le temps, ainsi que les interactions au sein de ces niveaux d’organisation et entre eux.

Source : Wikipedia

Biomasse

C’est la masse totale des organismes vivants mesurée dans une population, une aire ou autre échantillon.

Source : Wikipedia

Biorégion

Une biorégion correspond à un territoire dont les limites ne sont pas définies par des frontières politiques, mais par des limites géographiques qui prennent en compte tant les communautés humaines que les écosystèmes.

« Une biorégion est un espace géographique formant un ensemble naturel homogène, que ce soit pour le sol, l’hydrographie, le climat, la faune ou la flore. La population fait également partie de la biorégion, mais dans la mesure où elle vit en harmonie avec ces données naturelles et où elle en tire sa subsistance à long terme.» Peter Berg

Ce concept est issu d’un mouvement appelé le biorégionalisme, dont Peter Berg et Judy Goldhaft sont les fondateurs.

Le biorégionalisme est une approche proactive visant la formation d’une harmonie entre la culture humaine et l’environnement naturel.

Le biorégionalisme est souvent considéré comme une branche de l’écologie profonde et de l’environnementalisme radical, issu des courants de pensées localiste et régionaliste. 

Selon les écologistes fondateurs de la notion de « biorégion », le terme est utilisé pour « faire référence au contexte géographique autant qu’au contexte cognitif – à savoir aussi bien à un lieu qu’aux idées qui ont été développées à propos des manières de vivre en ce lieu ».

Néologisme utilisé pour servir une idéologie politique éco-anarchiste, le biorégionalisme est aussi un courant animaliste radicalement antispéciste défendant, face à l’exploitation capitalistique industrieuse des milieux, un « holisme écologique » (une approche globale et inclusive de l’état de santé des écosystèmes) selon lequel la durabilité de tout établissement humain doit passer par une prise en compte pleinement écocentrée des milieux.

Source : Wikipedia

Biosphère

La biosphère est l’ensemble des organismes vivants et leurs milieux de vie, donc la totalité des écosystèmes présents : l’hydrosphère (ou sphère de l’eau), la lithosphère (ou sphère du sol) et l’atmosphère (ou sphère de l’air). 

Source : Wikipedia

Boucle de rétroaction

La rétroaction (en anglais feedback) est l’action en retour d’un effet sur l’origine de celui-ci : la séquence de causes et d’effets forme donc une boucle dite boucle de rétroaction (feedback loop). 

Le processus du réchauffement climatique n’est pas linéaire, mais exponentiel. Certains facteurs agissent comme des turbocompresseurs qui accélèrent la tendance en cours dès que sont franchis des « seuils de basculement » (tipping points). Ces boucles de rétroaction entraînent alors un emballement…

Exemple :

Les glaces aux pôles (Arctique au Nord et Antarctique au Sud) ainsi que les glaciers (Alpes, Himalaya…) réfléchissent les rayons du soleil.

Comme le climat se réchauffe, ces surfaces blanches fondent. Plus elles fondent, moins elles reflètent les rayons du soleil. Et donc, la température moyenne à la surface du globe (température des sols) augmente, ce qui entraine la fonte des glaces…

Les forêts absorbent le carbone. Mais passé une certaine température, elles peuvent s’effondrer (comme cela pourrait être le cas de l’Amazonie dans le cas d’un réchauffement global de 3°). Les arbres et les sols cessent alors d’absorber du carbone, pour en libérer au contraire d’énormes quantités… ce qui augmente le réchauffement… 

Source : Wikipedia

Cellule

La cellule — du latin cellula « cellule de moine » — est l’unité biologique structurelle et fonctionnelle fondamentale de tous les êtres vivants connus. C’est la plus petite unité vivante capable de se reproduire de façon autonome. La science qui étudie les cellules est appelée biologie cellulaire. 

Une cellule est constituée d’une membrane plasmique contenant un cytoplasme, lequel est formé d’une solution aqueuse (Cytosol) dans laquelle se trouvent de nombreuses biomolécules telles que des protéines et des acides nucléiques, organisées ou non dans le cadre d’organites. De nombreux êtres vivants ne sont constitués que d’une seule cellule : ce sont les organismes unicellulaires, comme les bactéries, les archées et la plupart des protistes. D’autres sont constitués de plusieurs cellules : ce sont les organismes multicellulaires, comme les plantes et les animaux. Ces derniers contiennent un nombre de cellules très variable d’une espèce à l’autre ; le corps humain en compte ainsi de l’ordre de cent mille milliards (1014), mais est colonisé par un nombre de un à dix fois plus grand de bactéries, qui font partie de son microbiote et sont bien plus petites que les cellules humaines. La plupart des cellules des plantes et des animaux ne sont visibles qu’au microscope, avec un diamètre compris entre 10 et 100 µm.

L’existence des cellules a été découverte en 1665 par le naturaliste anglais Robert Hooke, qui leur a donné le nom latin cellula en référence aux petites chambres occupées par les moines dans les monastères. La théorie cellulaire a été formulée pour la première fois en 1839 par le botaniste allemand Matthias Jakob Schleiden et l’histologiste allemand Theodor Schwann : elle expose que tous les êtres vivants sont constitués d’une ou plusieurs cellules, que les cellules sont les unités fondamentales de toutes les structures biologiques, qu’elles dérivent toujours d’autres cellules préexistantes, et qu’elles contiennent l’information génétique nécessaire à leur fonctionnement ainsi qu’à la transmission de l’hérédité aux générations de cellules suivantes. Les premières cellules sont apparues sur Terre il y a au moins 3,7 milliards d’années.

Source : Wikipedia

Chromosome

Un chromosome (du grec ancien : χρώμα, couleur et σώμα, corps, élément) est un élément microscopique constitué d’une molécule d’ADN et de protéines, les histones et les protéines non-histones. Il porte les gènes, supports de l’information génétique, transmis des cellules mères aux cellules filles lors des divisions cellulaires. 

Dans les cellules eucaryotes, les chromosomes se trouvent dans le noyau. Dans les cellules procaryotes, qui ne contiennent qu’un seul chromosome circulaire, ce dernier se trouve dans une région du cytoplasme appelée nucléoïde.

Entre deux divisions, les molécules d’ADN constituant les différents chromosomes d’une cellule ne sont pas visibles ; ADN, ARN et protéines forment un ensemble non structuré appelé chromatine. L’ADN se condense progressivement au cours de la division cellulaire pour prendre lors de la métaphase une apparence caractéristique en forme de bâtonnet, de X ou de Y.

L’ensemble des chromosomes est représenté sur un caryotype, ou carte de chromosomes, où les chromosomes sont habituellement présentés par paires, en parallèle avec leur homologue. Le caryotype représente les chromosomes sous leur forme condensée : les chromatides.

Source : Wikipedia

Code génétique

Le code génétique est l’ensemble des règles permettant de traduire les informations contenues dans le génome des cellules vivantes afin de synthétiser les protéines. 

Au sens large, il établit la correspondance entre le génotype et le phénotype d’un organisme. Ce code repose notamment sur la correspondance entre, d’une part, des triplets de nucléotides, appelés codons, sur l’ARN messager et, d’autre part, les acides aminés protéinogènes incorporés dans les protéines synthétisées lors de la phase de traduction de l’ARN messager par les ribosomes.

À quelques exceptions près, chaque codon correspond à un seul et unique acide aminé protéinogène. Dans la mesure où l’information génétique est codée exactement de la même façon dans les gènes de la très grande majorité des différentes espèces vivantes, ce code génétique spécifique est généralement désigné comme code génétique standard, ou canonique, voire tout simplement comme « Le » code génétique ; il existe cependant un certain nombre de variantes à ce code génétique, mais qui restent limitées en général à quelques codons. De telles variantes existent par exemple au sein même des cellules humaines entre leur cytosol et leurs mitochondries.

La correspondance entre codons d’ARN messager et acides aminés protéinogènes est généralement présentée sous forme de tableaux associant chacun des 64 codons, ou triplets de quatre bases nucléiques possibles (43 = 64), avec l’un des 22 acides aminés protéinogènes.

Par extension, et de façon impropre, le grand public appelle parfois « code génétique » ce qui est en fait le génotype d’une cellule, c’est-à-dire l’ensemble de ses gènes.

Source : Wikipedia

COP

La Conférence des parties (CP ; en anglais Conference of Parties, COP), également appelée Conférence des États signataires, est l’organe suprême de certaines conventions internationales. 

Elle est composée de tous les États membres de la conférence (États parties) et vérifie la bonne application des objectifs des conventions internationales adoptées.

La première conférence mondiale sur le climat remonte à 1979, à Genève (Suisse). À cette occasion, un Programme de recherche climatologique mondial est lancé, sous la responsabilité de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) et du Conseil international des unions scientifiques (CIUS).

La Conférence des Parties est l’organe suprême de la Convention, c’est-à-dire sa plus haute autorité de prise de décision. C’est une association de tous les pays Parties à la Convention.

La Conférence des parties est responsable du maintien des efforts internationaux pour faire face aux changements climatiques. Elle passe en revue la mise en œuvre de la Convention et examine les engagements des parties à la lumière de l’objectif de la Convention, des nouvelles découvertes scientifiques et de l’expérience accumulée dans la mise en œuvre des politiques dans le domaine des changements climatiques. Une tâche majeure de la CP est de réviser les communications nationales soumises par les parties. Se fondant sur ces informations, la CP évalue les effets des mesures prises par les Parties et les progrès accomplis pour atteindre l’objectif ultime de la Convention.

La Conférence des parties se tient chaque année, à moins que les parties n’en décident autrement. Elle se réunit à Bonn, siège du secrétariat, à moins qu’une partie n’offre de l’accueillir. De même que la présidence de la CP tourne entre les cinq régions de l’ONU – à savoir : Afrique, Amérique latine et Caraïbes, Asie, Europe Centrale et Orientale et, Europe de l’Ouest et autres – il y a également une tendance à changer le lieu de réunion de la CP entre ces groupes.

Source : Wikipedia

Développement durable

Le développement durable (anglais : sustainable development, parfois mal traduit par développement soutenable) est une conception de la croissance économique qui s’inscrit dans une perspective de long terme et qui intègre les contraintes liées à l’environnement et au fonctionnement de la société.

Selon la définition donnée dans le rapport de la Commission mondiale sur l’environnement et le développement de l’Organisation des Nations unies, dit rapport Brundtland, où cette expression est apparue pour la première fois en 1987, « le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ».

Cette notion s’est imposée à la suite de la prise de conscience progressive, depuis les années 1970, de la finitude écologique de la Terre, liée aux limites planétaires sur le long terme.

Source : Wikipedia

ATTENTION ! 

Le développement durable fait partie des idées reçues et fausses solutions que nous vous proposons de déconstruire.

Écocide

Un écocide est un acte de destruction ou d’endommagement important d’un écosystème lié à un facteur anthropique, notamment par l’exploitation excessive de celui-ci dans le but de subvenir à d’autres processus ou systèmes (écophagie). 

Par exemple, les marées noires, la déforestation des forêts tropicales, l’assèchement de la mer d’Aral dû aux prélèvements excessifs par l’homme de l’eau des fleuves qui la constitue, sont parfois qualifiés d’écocide ou de « suicide écologique ».

Ce néologisme est construit à partir des mots écosystème et génocide car il symbolise la destruction systématique et totale d’un écosystème, à la nuance près que cette destruction n’est pas forcément intentionnelle.

Le concept de crime d’écocide est débattu depuis 1947 au sein de la Commission du droit international pour préparer le Code des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité. Dans les années 1970, il a aussi été proposé d’inclure le crime d’écocide dans la Convention sur le Génocide de 1948. Mais il a été retiré en 1995 du projet de Code et donc n’a pas été inclus dans le Statut de Rome. Depuis la fin des années 1990, diverses tentatives ont visé à le réintégrer dans le droit international en proposant soit un amendement au Statut de la Cour pénale internationale pour lui permettre d’élargir ses compétences, soit en l’adoptant dans des directives européennes, soit en créant de nouvelles juridictions officielles comme le projet de Cour Pénale de l’environnement, ou par d’autres juridictions, type tribunal moral Russell par exemple.

Source : Wikipedia

Écologie

L’écologie ou écologie scientifique, parfois assimilée à la bioécologie ou à la bionomie, est une science qui étudie les êtres vivants dans leur milieu en tenant compte de leurs interactions. 

Cet ensemble, qui contient les êtres vivants, leur milieu de vie et les relations qu’ils entretiennent, forme un écosystème. L’écologie fait partie intégrante de la discipline plus vaste qu’est la science de l’environnement (ou science environnementale).

Le terme écologie est construit sur le grec οἶκος / oikos (« maison, habitat ») et λόγος / lógos (« discours ») : c’est la science de l’habitat. Il fut inventé en 1866 par Ernst Haeckel, biologiste allemand darwiniste. Dans son ouvrage Morphologie générale des organismes, il désignait par ce terme « la science des relations des organismes avec le monde environnant, c’est-à-dire, dans un sens large, la science des conditions d’existence ».

Une définition généralement admise, particulièrement utilisée en écologie humaine, admet l’écologie comme étant « le rapport triangulaire entre les individus d’une espèce, l’activité organisée de cette espèce et l’environnement de cette activité » ; l’environnement est « à la fois le produit et la condition de cette activité, et donc de la survie de l’espèce ».

Un écologue (ecologist en anglais), qu’il soit chercheur, biologiste ou ingénieur écologue, est un spécialiste de l’écologie. Ce terme ne doit pas être confondu avec la dénomination écologiste comme adepte de l’écologisme, ou partisan de l’écologie politique.

Source : Wikipedia

Écosystème

En écologie, un écosystème est un ensemble formé par une communauté d’êtres vivants en interrelation (biocénose) avec son environnement (biotope). 

Les composants de l’écosystème développent un dense réseau de dépendances, d’échanges d’énergie, d’information et de matière permettant le maintien et le développement de la vie.

Le terme fut forgé au xxe siècle pour désigner l’unité de base de la nature, dans laquelle les êtres vivants interagissent entre eux et avec leur habitat. La notion d’écosystème regroupe toutes les échelles : de la Terre au simple caillou en passant par la flaque d’au, la prairie, la forêt, et les organismes vivants eux-même. Chacun constitute un écosystème à part entière.

Dans chaque écosystème se trouve un ou plusieurs réseaux trophiques (ou « chaînes alimentaires »). Les zones de transition entre deux écosystèmes sont nommées écotones.

Le terme « écosystème » naît en 1935 sous la plume d’Arthur George Tansley. Il définit un écosystème comme étant un « complexe d’organismes et de facteurs physiques ». Il ajoute que « les systèmes ainsi formés sont … les unités de base de la nature et… offrent la plus grande diversité de type et de taille. 

Le rapport de l’ONU sur l’Évaluation des écosystèmes pour le millénaire définit un écosystème comme un « complexe dynamique composé de plantes, d’animaux, de micro-organismes et de la nature morte environnante agissant en interaction en tant qu’unité fonctionnelle ».

Le CNRS définit un écosystème comme l’« ensemble vivant formé par un groupement de différentes espèces en interrelations (nutrition, reproduction, prédation…), entre elles et avec leur environnement (minéraux, air, eau), sur une échelle spatiale donnée »

Les écosystèmes contiennent des combinaisons d’espèces plus ou moins complexes que l’on peut organiser de manière simplifiée en producteurs primaires (les plantes), consommateurs (les animaux) et bioréducteurs (micro-organismes). Ces différents groupes assurent tous ensemble les cycles de la matière, alimentés par l’énergie du soleil au sein d’un environnement d’éléments physiques, géologiques, édaphiques, hydrologiques, climatiques, etc. Dans un écosystème équilibré, à chaque niveau, en interactions avec les autres niveaux, la quantité de biomasse est stable.

Source : Wikipedia

Empreinte écologique

L’empreinte écologique est l’impact que l’humanité a sur la planète Terre, à savoir les ressources prélevées, les déchets rejetés et les dégâts infligés. 

Source : Arthur Keller – Next Saison 2 – Épisode 4

 

Environnement et Science de l'environnement

L’environnement est « l’ensemble des éléments (biotiques ou abiotiques) qui entourent un individu ou une espèce et dont certains contribuent directement à subvenir à ses besoins », ou encore comme « l’ensemble des conditions naturelles (physiques, chimiques, biologiques) et culturelles (sociologiques) susceptibles d’agir sur les organismes vivants et les activités humaines ». 

La notion d’environnement naturel, souvent désignée par le seul mot « environnement », a beaucoup évolué au cours des derniers siècles et tout particulièrement des dernières décennies. L’environnement est compris comme l’ensemble des composants naturels de la planète Terre, comme l’air, l’eau, l’atmosphère, les roches, les végétaux, les animaux, et l’ensemble des phénomènes et interactions qui s’y déploient, c’est-à-dire tout ce qui entoure l’Homme et ses activités — bien que cette position centrale de l’Homme soit précisément un objet de controverse dans le champ de l’écologie.

Au XXIe siècle, la protection de l’environnement est devenue un enjeu majeur, en même temps que s’imposait l’idée de sa dégradation à la fois globale et locale, à cause des activités humaines polluantes. La préservation de l’environnement est un des trois piliers du développement durable. C’est aussi le 7e des huit objectifs du millénaire pour le développement, considéré par l’ONU comme « crucial pour la réussite des autres objectifs énoncé dans la Déclaration du Sommet du Millénaire ».

La science de l’environnement ou science environnementale est une discipline qui intègre les sciences physiques et biologiques telles la physique (étude du monde qui nous entoure sous toutes ses formes, des lois de sa variation et de son évolution), la chimie (science de la nature qui étudie la matière et ses transformations) – la biochimie et la chimie de l’environnement -, la biologie, l’écologie, la pédologie, la géologie, la géomorphologie, la géographie, la climatologie, l’écologie rétrospective, l’histoire environnementale, etc. afin de mener l’étude de l’environnement.

Dans un monde de plus en plus mondialisé et global certains problèmes tels que le dérèglement climatique et la crise de la biodiversité ne peuvent être appréhendés et traités qu’à l’échelle planétaire ou à celle des biomes et des continents. Les « politiques environnementales » sont construites sur la base des connaissances, bilans et évaluations environnementales apportées par les sciences de l’environnement.

Source : Wikipedia

Évolution (biologie)

En biologie, l’évolution est la transformation du monde vivant au cours du temps, qui se manifeste par des changements phénotypiques de organismes à travers les générations. 

Ces changements généralement graduels (mais pouvant être rapides ou lents) peuvent aboutir, à partir d’une seule espèce (dite « espèce-mère »), à la formation de nouvelles variétés périphériques devenant progressivement des « espèces-filles ». Inversement, la fusion de deux lignées par hybridation ou par symbiogénèse  entre deux populations d’espèces différentes peuvent produire une troisième espèce nouvelle. L’évolution explique la biodiversité sur Terre. L’histoire des espèces peut ainsi être pensée et représentée sous la forme d’un arbre phylogénétique et d’autres schémas et modèles, qui permettent de comprendre le phénomène de l’évolution.

Certains philosophes de l’Antiquité (Lucrèce, 98-54 avant notre ère, en particulier) ont approché le phénomène de l’évolution, mais ce n’est qu’à partir du XIXème siècle que des théories proposent des explications scientifiques, c’est-à-dire réfutables ou démontrables. Jean-Baptiste de Lamarck a le premier formulé une théorie scientifique transformiste fondée sur deux principes complémentaires : complexification de l’organisme et diversification adaptative.

Puis, à partir de 1859 avec la publication de L’Origine des espèces par Charles Darwin, le modèle darwinien de l’évolution s’est progressivement imposé dans la communauté scientifique comme celui expliquant un maximum de faits observables avec un minimum de postulats (principe de parcimonie). Darwin illustre, avec des observations détaillées, la thèse que les espèces vivantes ne sont pas des catégories fixes, mais se diversifient avec le temps, ou disparaissent. Comme cause des changements qui se produisent peu à peu au sein d’une population, il propose l’idée de la sélection naturelle, équivalent naturel et spontané de la sélection artificielle pratiquée par les éleveurs d’animaux domestiques. Les espèces sont profondément conditionnées par leur milieu naturel, aujourd’hui appelé écosystème.

Toutefois, Darwin, contrairement à une croyance répandue, même à l’université, ne rejetait pas les mécanismes lamarckiens d’habituation et de de transmission des caractères acquis ; il y a juste ajouté les variations spontanées et la sélection naturelle. Ce n’est qu’un an après la mort de Darwin, en 1883, qu’Auguste Weismann a postulé la séparation des lignées germinale et somatique, ce qui implique l’impossibilité de la transmission des caractères acquis. Il ne restait donc, dans l’œuvre de Darwin plus que le mécanisme variations-sélection comme vraisemblable.

Avec la découverte de la génétique par Gregor Mendel, les modèles de l’évolution se sont peu à peu affinés. Ainsi, depuis les années 1930, la théroie synthétique de l’évolution fait l’objet d’un large consensus scientifique. Les recherches actuelles poursuivent l’étude des mécanismes qui permettent d’expliquer les phénomènes évolutifs.

Des processus découverts après 195à, comme ceux des gènes architectes, de la coévolution et de l’endosymbiose, permettent de mieux saisir les mécanismes génétiques en action, d’appréhender l’évolution des espèces les unes par rapport aux autres ou de décrire plus précisément les différents rythmes de l’évolution.

« L’évolution biologique n’est du reste qu’un cas particulier de l’universelle évolution, car rien n’est stable : nébuleuses, étoiles, continents et mers, climats, sociétés, mœurs, religions, tout est en perpétuelle transformation ».

« L’évolution signifie non seulement changement : elle implique aussi l’idée de continuité, donc celle de l’unité fondamentale de l’Univers. Alors qu’une connaissance superficielle du monde tend à le scinder en une mosaïque d’objets disparates et hétérogènes, l’œuvre de science a été constamment de ramener la diversité à une unité non de structure mais de filiation ».

Les logiques évolutives sont utilisées et étudiées dans des domaines aussi divers que l’agriculture, l’anthropologie, la biologie de la conservation, l’écologie, la médecine, la paléontologie, la philosophie, et la psychologie.

Source : Wikipedia

Forêt primitive (ou vierge)

Une forêt primaire, ou plus couramment une forêt vierge, est une forêt intacte (ou originelle) ou une forêt à haut degré de naturalité n’ayant jamais été détruite ni très exploitée, ni fragmentée ni directement ou manifestement influencée par l’homme. 

En zone tropicale (là où la biodiversité forestière est la plus élevée, mais aussi, souvent, là où les pressions humaines sont récemment devenues les plus élevées), une étude de 2011 fondée sur la comparaison de nombreux échantillons de forêts plus ou moins dégradées a conclu que « pour maintenir la biodiversité tropicale, il n’y a pas de substitut possible aux forêts primaires », même si, comme a conclu une autre étude datant aussi de 2011, elles restent néanmoins vitales quand elles sont dégradées.

Toutes les forêts anciennes ne sont pas primaires, elles sont dites secondaires quand elles sont régénérées depuis longtemps sur une forêt autrefois détruite ou dégradée, significativement modifiée ou exploitée par l’Homme.

Source : Wikipedia

 

Gène

Un gène, en génétique, est une unité de base d’hérédité qui en principe prédétermine un trait précis de la forme d’un organisme vivant, tel que défini en 1909 par Wilhelm Johannsen. Au point de vue physique, un gène est un fragment du locus déterminé d’une séquence d’ADN. 

Un gène « paramètre » la synthèse d’un ARN donné, en prédéfinissant sa structure et, donc, celle de l’éventuelle protéine ou de l’éventuel polypeptide synthétisés à partir de cet ARN : c’est ce qu’étudie la biologie moléculaire.

Ces deux aspects de la notion de gène sont censés correspondre, l’un au niveau physique et moléculaire, l’autre au niveau du principe et de l’hérédité.

Sur la molécule d’ADN, un gène est caractérisé à la fois par sa position et par l’ordre de ses bases azotées. Il s’agit d’un langage codé en « séquence de bases ». On dit ainsi que l’ADN est le support de l’information génétique, car il est comme un livre, un plan architectural du vivant, qui oriente, qui dicte la construction des principaux constituants et bâtisseurs cellulaires que sont les ARNqu’ils soient directement fonctionnels (ARN ribosomiques dont certains ont une activité enzymatique, ARN de transfert, miRNA et autres) ou qu’ils codent la synthèse de protéines (chaînes polypeptidiques). La mitose duplique assez fidèlement le matériel génétique (les chromosomes ) et transmet d’une cellule mère à ses deux cellules filles ces unités d’informations génétiques que constituent les gènes. La « reproduction » peut nécessiter une sexualité ou non, selon les espèces mises en jeu. L’ensemble du matériel génétique d’une espèce constitue son génome. Il contrôle le protéome (l’ensemble des protéines exprimées), via le transcriptome.

Le génotype d’un individu (qu’il soit animal, végétal, bactérien ou autre) est la somme des gènes qu’il possède. Le phénotype, quant à lui, correspond à la somme des caractères morphologiques, physiologiques, cellulaires ou comportementaux qui sont identifiables de l’extérieur. Ainsi, deux individus peuvent avoir le même génotype, mais pas forcément le même phénotype (et inversement), en fonction des conditions d’expression des gènes, qui confèrent un aspect extérieur identifiable, discernable. Suite à la démonstration du rôle du hasard dans les phénomènes biologiques, le concept de gène est aujourd’hui critiqué par certains biologistes.

Source : Wikipedia

Génome

Le génome est l’ensemble du matériel génétique d’une espèce codé dans son acide désoxyribonucléique (ADN) à l’exception de certains virus dont le génome est constitué d’acide ribonucléique (ARN). 

Il contient en particulier tous les gènes codant des protéines ou correspondant à des ARN structurés. Il se décompose donc en séquences codantes (transcrites en ARN messagers et traduites en protéines) et non codantes (non transcrites, ou transcrites en ARN, mais non traduites).

Le génome est constitué de un ou plusieurs chromosomes dont le nombre total dépend de l’espèce considérée, chaque chromosome étant constitué d’une unique molécule d’ADN, linéaire chez les eucaryotes et le plus souvent circulaire chez les procaryotes. Chaque chromosome peut être présent en un ou plusieurs exemplaires, le plus souvent deux chez les espèces sexuées, l’un d’origine maternelle et l’autre d’origine paternelle (organisme diploïde).

La science qui étudie le génome est la génomique.

Il ne faut pas confondre le génome et le caryotype, qui est l’analyse ou la description macroscopique de l’arrangement des chromosomes.

Source : Wikipedia

 

Hydrosphère

L’hydrosphère (du grec ancien ὕδωρ [hudōr], « eau » et σφαῖρα [sphaira], « sphère ») est un terme désignant l’ensemble des zones d’une planète où l’eau est présente. 

Elle concerne aussi bien l’eau sous forme liquide (océans, fleuves, nappes phréatiques, etc.), que sous forme solide (glaciers, banquise, neige éternelle, etc.) ou sous forme gazeuse (vapeur d’eau). Il y a donc recoupement avec les notions de cryosphère pour l’eau à l’état solide, et d’atmosphère pour la vapeur d’eau. Il reste également à inclure l’eau contenue dans les êtres vivants, composant la biosphère, même si elle représente la plus petite proportion de l’hydrosphère.

Source : Wikipedia

 

Interaction biologique (ou écologique)

Une interaction biologique, appelée aussi interaction écologique, désigne un processus impliquant des échanges ou relations réciproques entre plusieurs éléments, groupes, biocénoses) dans un écosystème (relations interspécifiques), ou entre deux ou plusieurs individus d’une même population (relations intraspécifiques). 

Ces interactions, bénéfiques, neutres ou néfastes, instantanées ou durables, facultatives ou obligatoires, peuvent engendrer des coévolutions, induites directement (par exemple dans une relation prédateur-proie) ou indirectement (par exemple l’accès à une ressource commune) par ces échanges. On parlera alors d’interactions directes ou indirectes.

Il existe toute une gradation de relations, rendant les individus plus ou moins interdépendants, en fonction du degré d’association des organismes impliqués, de la durée de ces interactions et de leur caractère bénéfique ou nuisible. Les principales sont :

  • symbiose, interaction durable indirecte à directe, impliquant tout ou partie du cycle de vie des deux organismes, quels que soient les échanges entre ceux-ci ;
  • symbiose mutualiste : interaction directe de nature mutuellement bénéfique, dont le caractère obligatoire peut être soit unilatéral (ex : corail tropical et ses zooxanthelles) soit bilatéral (ex : plantes nectarifères entomogames et insectes nectarivores pollinisateurs associés), qu’entretiennent des organismes d’espèces différentes qui vivent en contact direct les uns avec les autres ;
  • mutualisme : interaction indirecte à directe de nature mutuellement profitable entre organismes d’espèces différentes, à caractère facultatif (coopération ou protocoopération) ou obligatoire ;
  • commensalisme : interaction directe ou indirecte entre deux espèces dont une seule tire profit, sans nuisance pour l’autre (ex : oiseaux se servant, pour la confection d’un nid, de poils tombés). Le mutualisme et le commensalisme, deux interactions positives qui bénéficient à au moins un des partenaires sans défavoriser le second, sont considérées comme des facilitations écologiques ;
  • neutralisme : absence d’interaction concurrentielle, commensale ou mutualiste entre deux espèces ; ni bénéfice ni détriment d’une espèce sur l’autre ne sont mesurables ;
  • amensalisme : interaction directe ou indirecte entre deux espèces, sans impact pour l’une mais nuisible à détrimentielle pour l’autre (ex : escargot piétiné par une vache) ;
  • compétition : interaction indirecte à parfois directe de nature antagoniste, concernant une à plusieurs ressource (s) critique(s) pour les espèces concernées (qui occupent des niches écologiques de grande similitude), induisant une concurrence ;
  • parasitisme : interaction directe durable, de nature antagoniste unilatéralement nuisible à détrimentielle, entre une espèce dénommée parasite et une à plusieurs espèces dénommée(s) hôte(s), duquel ou desquels l’espèce « nuisible » dépendra de façon unilatéralement obligatoire au plan trophique et vital pour tout ou partie de sa vie, le parasitisme n’entraînant pas forcément la mort de l’hôte (parasitisme biotrophe qui peut devenir nécrotrophe ; parasitoïdes, parasites de parasites qui se développent aux dépens d’un hôte dont ils entraînent obligatoirement la mort).
  • prédation : interaction directe instantanée, de nature antagoniste unilatéralement nuisible, entre une espèce dénommée prédateur et une à plusieurs espèces dénommée(s) proies, interaction entraînant la mort de cette dernière.

Le monde vivant peut être décrit comme un immense réseau d’interactions entre organismes. Les effets négatifs tendent à être quantitativement faibles lorsque les populations en interaction ont une histoire évolutive commune dans un écosystème relativement stable. En d’autres termes, les interactions sont le plus souvent à bénéfices réciproques car la sélection naturelle exerce une forte pression en faveur des adaptations qui permettent de réduire l’impact des interactions néfastes ou les éliminer car leur maintien entraînerait l’extinction de ces populations.

Source : Wikipedia

 

IPBES

La Plateforme Intergouvernementale sur la Biodiversité et les Services Écosystémiques (en anglais Intergovernmental science-policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services, IPBES) est un groupe international d’experts sur la biodiversité. 

Il est présidé pour quatre ans par Robert Watson, du Royaume-Uni, qui est représentant de la région Europe occidentale et autres États, nommé à ce poste en février 2016.

Pluridisciplinaire, l’IPBES a pour premières missions d’assister les gouvernements, de renforcer les moyens des pays émergents sur les questions de biodiversité, sous l’égide de l’Organisation des Nations unies(ONU).

Ce mécanisme d’interface et de coordination sur la biodiversité résulte d’une initiative lancée en 2005 par l’ONU.
Annoncé en 2010, ce « Giec de la biodiversité » a officiellement été créé le 21 avril 2012 par 94 gouvernements. Il a tenu sa première réunion début 2013.

Chaque État membre des Nations unies peut y participer et les délégués souhaitent aussi une « participation active de la société civile » au processus. Fin 2015, 124 États en étaient membres.

Source : Wikipedia

Jour du dépassement

Le « jour du dépassement », c’est cette date de l’année à laquelle la totalité des ressources, que notre planète est capable de (ré)générer en un an, est épuisée par l’humanité (calcul effectué par l’ONG américaine Global Footprint Network). 

Au niveau mondial, la date était celle du 1er août en 2018, ce qui signifie qu’il nous faut environ 1,7 Terre pour répondre à nos besoins actuels.

En 2019, le jour du dépassement est intervenu le 10 mai pour l’Europe et le 15 mai pour la France.

Si le monde vivait au rythme de la France, nous aurions besoin de 2,8 planètes terre. 4,8 seraient nécessaires si l’ensemble des humains vivaient comme des américains, 6 au rythme du Quatar et 9 à celui du Luxembourg…

Source : Global Footprint Network

Lithosphère

La lithosphère (littéralement, la « boule de pierre ») est l’enveloppe rigide de la surface de la Terre. Elle comprend la croûte terrestre et une partie du manteau supérieur. 

Elle est divisée en un certain nombre de plaques tectoniques, également appelées plaques lithosphériques.

La lithosphère, relativement rigide sur des échelles de temps de l’ordre de 1 à 10 Ma, repose sur l’asthénosphère, solide mais ductile, plus facilement déformable car constituée de roches dans des conditions physico-mécaniques (pression, température, donc vitesse de déformation accrue), menant à une viscosité relativement faible.

Porteuse des deux types de croûtes, la continentale et l’océanique, la lithosphère existe sous deux types correspondant : la lithosphère continentale, épaisse de 60 km jusqu’à parfois 200 km, âgée en termes de milliards d’années, et segmentée selon l’histoire des provinces continentales, et la lithosphère océanique, organisée continûment (sinon latéralement au niveau des failles transformantes) selon l’âge de la croûte océanique qu’elle porte, et donc en fonction de la distance à la dorsale, de moindre épaisseur, de quasiment 0 km au niveau de l’axe magmatique des dorsales, de l’ordre d’environ 10 km dès que sorti de la zone tecto-magmatique des dorsales jusqu’à un maximum de 60 à 80 km au niveau des zones de subduction pour un âge maximal de l’ordre de 100 à 175 Ma.

Source : Wikipedia

Organisme vivant

Un organisme (du grec organon, « instrument »), ou organisme vivant, est, en biologie et en écologie écologie, un système vivant complexe, organisé et est le produit de variations successives au cours de l’évolution. 

Il est constitué d’une ou plusieurs cellules vivantes (on parle alors, respectivement, d’organisme unicellulaire ou multicellulaire). Les organismes vivants sont classifiés en espèces partageant des caractéristiques génétiques, biologiques et morphologiques communes.

Les organismes complexes, multicellulaires, sont constitués d’un ensemble de cellules vivantes différenciées, assurant des fonctions spécialisées et opérant de manière concertée. Ces cellules dérivent en général d’une progénitrice unique et partagent le même patrimoine génétique. Elles interagissent de façon à fonctionner comme un ensemble stable dynamiquement.

Un organisme vivant se trouve en effet dans un état thermodynamique de non-équilibre, mais conservant un environnement interne approximativement constant, grâce à l’apport continu d’énergie et, le cas échéant, de nutriments. Ce phénomène d’équilibre dynamique maintenu par l’organisme est appelée homéostasie.

Quelques centaines d’espèces, dites « organismes modèles », sont utilisées comme modèles d’étude par les scientifiques et les laboratoires de recherche pour comprendre les mécanismes fondamentaux du vivant.

Source : Wikipedia

Permaculture

La permaculture est une méthode systémique et globale qui vise à concevoir des systèmes (par exemple des habitats humains et des systèmes agricoles, mais cela peut être appliqué à n’importe quel système) en s’inspirant de l’écologie naturelle (biomimétisme ou écomimétisme) et de la tradition. Elle n’est pas une méthode figée mais un « mode d’action » qui prend en considération la biodiversité de chaque écosystème. Elle ambitionne une production agricole durable, très économe en énergie (autant en ce qui concerne le carburant que le travail manuel et mécanique) et respectueuse des êtres vivants et de leurs relations réciproques, tout en laissant à la nature « sauvage » le plus de place possible.

Source : Wikipedia

La permaculture est la science du design de systèmes soutenables et résilients.
Plus précisément, la permaculture est à la fois une éthique, une philosophie, une science et une méthode de conception/aménagement/planification/orga-nisation 
de systèmes (et d’écosystèmes), dont les préoccupations fondamentales sont l’efficacité, la soutenabilité/régénérativité et la résilience.
Le propos de la permaculture est donc la conception de systèmes excédentaires 
et résilients pour produire facilement et en abondance (diversité, qualité, quantité) : nourriture (incluant l’accès à l’eau et aux médicaments naturels) ; énergie, habitat, matériaux, zéro déchets, sécurité, forêts, océans, écosystèmes sains et prospères, climat stable, eaux et air sains, et tous les autres besoins matériels et immatériels des personnes et des sociétés humaines.

Le mot permaculture a été inventé dans les années 70 par les Australiens Bill Mollison et David Holmgren. C’est une contraction de permanent et culture, initialement de permanent et agriculture.
La permaculture prétend être la solution la plus rapide, la plus facile et la plus efficace face aux problèmes de l’humanité et de la planète.
Dans un contexte où
l’Anthropocène est de plus en plus perçue comme une fin du monde annoncée, la permaculture offre une issue enthousiasmante à l’humanité, et un futur juste à la Terre.

Permaculture = efficacité + éthique

Dans le monde d’aujourd’hui, on a parfois tendance à croire que productivité et justice/écologie sont intrinsèquement incompatibles, et qu’une société réaliste et efficace est inéluctablement destructrice.

Rien n’est plus faux, et la permaculture offre justement une solution à la fois hyper-productive et parfaitement éthique (c’est-à-dire écologique et socialement juste).

Elle constitue une vision et une méthode de design pour un usage pertinent de la terre, de la planète et des groupes sociaux, permettant de construire une infinité de solutions réalistes, créatives et adaptées à toute situation particulière (physique et humaine), toujours dans le but de porter des sociétés d’abondance pour toutes et tous, soutenables/régénératives, écologiques et heureuses.

Éthique

C’est un ensemble de valeurs fondamentales qui gouvernent la réflexion et l’action. L’éthique de la permaculture peut être résumée ainsi :

  • Prendre soin de la nature (les sols, les forêts, l’eau et l’air),
  • Prendre soin de l’humain (soi-même, la communauté et les générations futures),
  • Créer l’abondance et redistribuer les surplus.

Source : https://permaculture-sans-frontieres.org/synthese-definitions-permaculture

Permafrost (ou Pergélisol en Français)

Le permafrost (ou pergélisol) est un terme géologique qui désigne un sol dont la température se maintient en dessous de 0°C pendant plus de deux ans consécutifs. Il représente 20% de la surface terrestre de la planète 90% du Groenland, 80% de l’Alaska, 50% du Canada et de la Russie).

Il est constitué thermiquement de trois couches: la première dite « active » dégèle en été et peut atteindre jusque deux à trois mètre; la seconde, soumise à des fluctuations saisonnières mais constamment sous le point de congélation, constitue la partie du permafrost stricto sensu et s’étend à une profondeur de 10 à 15 mètres; la troisième peut atteindre plusieurs centaines de mètres, voir dépasser le millier de mètres (en Yakoutie), ne connaît pas de variation saisonnière de température et est constamment congelée. 

Les formations, persistance ou disparition du pergélisol, et son épaisseur sont très étroitement liées aux changements climatiques. C’est pourquoi le pergélisol est étudié en tant qu’indicateur du réchauffement climatique par un réseau mondial de chercheurs s’appuyant sur des sondages, des mesures de température et un suivi satellitaire, à l’initiative du réseau mondial de surveillance terrestre du pergélisol. Le dégel rapide pourrait augmenter considérablement les quantités de gaz à effet de serre émises par les plantes et animaux anciens gelés.

Selon une étude publiée en 2018 le pergélisol arctique est devenu le plus grand réservoir de mercure au monde : environ 1,7 million de tonnes de mercure (équivalent , en volume, à 50 piscines olympiques) pourraient y avoir été piégées pendant et depuis la dernière glaciation. En fondant, il libère du méthane, des virus anciens, et risque de contaminer l’air et l’environnement océanique par du méthylmercure.

Le permafrost est en train de fondre pour la première fois depuis la fin du dernier âge glaciaire, il y a 11 000 ans.

De nouvelles simulations du centre national pour la recherche atmosphérique (NCAR) montrent que plus de 50% des territoires recouverts de cette couche supérieure de permafrost pourraient fondre d’ici 2050. Ce pourcentage risque d’atteindre 90% d’ici 2100.

Source : Wikipedia

 

Phytoplancton

Le phytoplancton (du grec φυτόν, phyton, pour « plante » et πλαγκτός, planktos, errante) est le plancton végétal, c’est-à-dire l’ensemble des organismes végétaux vivant en suspension dans l’eau. Plus précisément il s’agit de l’ensemble des espèces de plancton autotrophes vis-à-vis du carbone (y compris des bactéries telles que les cyanobactéries, anciennement « algues bleu-vert »).

La plupart sont trop petits pour être visibles à l’œil nu individuellement. Par contre, lorsqu’en quantité suffisante, ils sont visibles à la surface de l’eau comme des étendues colorées. Ceci est dû à la présence de pigments dans leurs cellules, principalement la chlorophylle, mais aussi les phycobiliprotéines et xanthophylles.

Plus de 70% de la surface de la planète est recouverte d’eau. Le phytoplancton produit 50 à 85% de l’oxygène (O2) terrestre.

Il joue un rôle essentiel dans la régulation du climat, notamment en pompant le CO2 qu’il transforme en O2.

Il est aussi indispensable pour nourrir les organismes comme le zooplancton, les larves de poisson, de crustacés…

Sa dégradation a donc des impacts sur l’ensemble de la chaîne alimentaire marine…

L’acidification des océans a une double origine : les excès de rejet de CO2 et l’utilisation de pesticides dans l’agriculture intensive.

L’effondrement du phytoplancton du fait d’une trop grande acidification des océans serait une véritable catastrophe pour les écosystèmes marins et la vie sur terre. Le biologiste Pierre Mollo, du centre Océanopolis de Brest et co-auteur du livre « Le manuel du plancton » milite pour que le plancton soit déclaré patrimoine de l’humanité.

Source : Wikipedia

Résilience (biologique)

La résilience désigne la résistance d’un matériau aux chocs ; (le « fait de rebondir », du latin resilientia, de resiliens) : la capacité d’un corps, d’un organisme, d’une espèce, d’un système à surmonter une altération de son environnement.

Ce concept est utilisé dans plusieurs contextes :

  • en écologie et en biologie, la résilience est la capacité d’un écosystème, d’une espèce ou d’un individu à récupérer un fonctionnement ou un développement normal après avoir subi une perturbation.

Source : Wikipedia

 

Sélection naturelle ou Darwinisme (ou encore sélection darwinienne)

En biologie, la sélection naturelle est l’un des mécanismes moteurs de l’évolution des espèces qui explique le succès reproductif différentiel entre des individus d’une même espèce et le succès différentiel des gènes présents dans une population.

Elle est ainsi « un avantage ou un désavantage reproductif procuré par la présence ou l’absence de variations génétiques propices ou défavorables, face à un environnement qui peut se modifier », le système évolutif de la nature étant un immense jeu d’essais et d’erreurs. C’est un des aspects majeurs de la biodiversité, sur la planète, comme au sein des écosystèmes et des populations. 

Cette sélection est définie de manière restrictive comme l’avantage reproductif procuré par les conditions de l’environnement aux individus ayant un caractère avantageux vis-à-vis de cet environnement et leur assurant une descendance plus importante que les individus n’ayant pas ce caractère. On peut aussi la définir comme un tri qui s’opère naturellement au sein d’une espèce. Elle se traduit par la reproduction des organismes qui ont les caractéristiques leur permettant de mieux survivre dans leur milieu, cela représente le processus de la sélection naturelle. Il en résulte qu’au fil des générations, ce mécanisme explique l’adaptation des espèces à leur environnement. La théorie de la sélection naturelle permet d’expliquer et de comprendre comment l’environnement influe sur l’évolution des espèces et des populations en sélectionnant les individus les plus adaptés, et elle constitue donc un aspect fondamental de la théorie de l’évolution. De façon sommaire, la sélection naturelle est le fait que les traits qui favorisent la survie et la reproduction dans un milieu donné voient leur fréquence s’accroître d’une génération à l’autre. Cela découle « logiquement » du fait que les porteurs de ces traits ont plus de descendants, et aussi que ces derniers portent ces traits (puisqu’ils sont héréditaires).

« J’ai donné à ce principe, en vertu duquel une variation si insignifiante qu’elle soit se conserve et se perpétue, si elle est utile, le nom de sélection naturelle ». C’est de cette manière que l’a définie Charles Darwin. 

La valeur sélective (fitness en anglais) peut représenter à la fois une estimation et une prédiction du taux de sélection naturelle.

Alors que plusieurs théories évolutives existaient déjà sous le nom de transformisme, Charles Darwin (1809-1882) propose ce mécanisme que l’on désigne sous le terme de darwinisme ou sélection darwinienne. Le terme « sélection naturelle » a été imaginé par Darwin par opposition à la sélection artificielle pratiquée par les humains depuis des millénaires : les agriculteurs ou éleveurs choisissent à chaque génération les individus présentant les « meilleures » caractéristiques pour les faire se reproduire. Le mécanisme de sélection darwinienne permet donc d’expliquer de façon naturaliste la complexité adaptative des êtres vivants, sans avoir recours au finalisme ni à une intervention surnaturelle, d’origine divine, par exemple.

Ce principe explicatif était déjà connu à l’époque d’Aristote, bien qu’il fût rejeté par ce dernier lui préférant une explication téléologique (finaliste). Aristote donne une des premières énonciations de ce principe à partir d’un exemple :

«  Les dents, par exemple, naîtraient les unes, les incisives, tranchantes et propres à couper les aliments, les autres, les molaires, larges et aptes à les broyer ; car dit-on, elles ne seraient pas produites en vue de ces fonctions, mais par accident elles s’en trouveraient capables. De même pour toutes les autres parties qui sont, selon l’opinion générale, en vue de quelque chose. Les êtres chez lesquels il s’est trouvé que toutes les parties sont telles que si elles avaient été produites en vue de quelque chose, ceux-là ont survécu étant, par un effet du hasard, convenablement constitués ; ceux, au contraire, pour qui il n’en a pas été ainsi, ont péri et périssent […]. Mais il est impossible que dans la réalité il en soit ainsi ».

Mais, il est plus probable, selon l’historien de la biologie André Pichot, que Darwin se soit inspiré du pasteur Joseph Townsend et de son pamphlet A Dissertation on Poor Laws (1786) qui contient un passage présentant de grandes similitudes avec le mécanisme de la sélection naturelle.

Une des citations connues de Darwin est : « Ce n’est pas la plus forte ni la plus intelligente des espèces qui survivra, mais celle qui sera la plus apte à changer ».

La théorie de la sélection naturelle telle qu’elle a été initialement décrite par Charles Darwin, repose sur trois principes : le principe de variation, le principe d’adaptation et le principe d’hérédité. 

Le principe de variation

En général, dans une population d’individus d’une même espèce, il existe des différences plus ou moins « importantes » entre ces individus. En biologie, on appelle caractère, tout ce qui est visible et pouvant varier d’un individu à l’autre. On dit qu’il existe plusieurs traits pour un même caractère. Par exemple, chez l’être humain, la couleur de la peau, la couleur des yeux sont des caractères pour lesquels il existe de multiples variations ou traits. La variation d’un caractère chez un individu donné constitue son phénotype. C’est là, la première condition pour qu’il y ait sélection naturelle : au sein d’une population, certains caractères doivent présenter des variations, c’est le principe de variation.

Le principe d’adaptation

Certains individus portent des variations qui leur permettent de se reproduire davantage que les autres, dans un environnement précis. Ils disposeraient alors d’un avantage sélectif sur leurs congénères. L’augmentation de la capacité à survivre et à se reproduire se traduit par une augmentation du taux de reproduction et donc par une descendance plus nombreuse, pour les individus porteurs de ces caractéristiques. On dit alors que ce trait de caractère donné offre un avantage sélectif, par rapport à d’autres. C’est dans ce principe d’adaptation uniquement, qu’intervient le milieu de vie.

Le principe d’hérédité

La troisième condition pour qu’il y ait sélection naturelle est que les caractéristiques des individus doivent être héréditaires, c’est-à-dire qu’elles puissent être transmises à leur descendance. En effet certains caractères, comme le bronzage ou la culture, ne dépendent pas du génotype, c’est-à-dire l’ensemble des gènes de l’individu. Lors de la reproduction, ce sont donc les gènes qui, transmis aux descendants, entraîneront le passage de certains caractères d’une génération à l’autre. C’est le principe d’hérédité.

Ces trois premiers principes entraînent donc que les variations héréditaires qui confèrent un avantage sélectif seront davantage transmises à la génération suivante que les variations moins avantageuses. En effet, les individus qui portent les variations avantageuses se reproduisent plus. Au fil des générations, on verra donc la fréquence des gènes désavantageux diminuer jusqu’à éventuellement disparaître, tandis que les variations avantageuses se répandront dans la population, jusqu’à éventuellement être partagées par tous les membres de la population ou de l’espèce.

Source : Wikipedia

 

Sommet de la Terre

Les Sommets de la Terre sont des rencontres décennales entre dirigeants mondiaux organisées depuis 1972 par l’ONU, avec pour but de définir les moyens de stimuler le développement durable au niveau mondial.

Le premier sommet a eu lieu à Stockholm (Suède) en 1972, le deuxième à Nairobi (Kenya) en 1982, le troisième à Rio de Janeiro (Brésil) en 1992, le quatrième à Johannesbourg (Afrique du Sud) en 2002 et le cinquième et dernier Sommet en date, appelé Rio+20, a également eu lieu à Rio de Janeiro en 2012.

Preuve du développement d’une culture mondiale de respect de l’environnement, les sommets de la Terre présentent un enjeu symbolique important. Ils visent à démontrer la capacité collective à gérer les problèmes planétaires et affirment la nécessité du respect des contraintes écologiques. Le sommet de 1972 a donné naissance au Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), tandis que le sommet de 1992 a lancé la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) dont les pays signataires se rencontrent annuellement depuis 1995.

Source : Wikipedia

 

Stress hydrique

Un stress hydrique, qui peut également être une pénurie d’eau, est une situation dans laquelle la demande en eau dépasse les ressources en eau disponibles.

Le manque d’eau dans le monde repose essentiellement sur le déséquilibre géographique et temporel entre la demande et la disponibilité en eau douce. 

Plus d’une personne sur six dans le monde souffre de stress hydrique, ce qui signifie qu’elle n’a pas suffisamment accès à de l’eau potable. Les principales causes du manque d’eau sont liées à l’interférence humaine avec le cycle de l’eau.

Les pays du Proche-Orient, du Moyen-Orient, d’Afrique et de l’Asie sont considérablement touchés par ce phénomène.

Source : Wikipedia

 

Taxinomie ou Taxonomie

La taxinomie ou taxonomie est une branche des sciences naturelles (rebaptisées biologie au xxe siècle), qui a pour objet de décrire les organismes vivants et de les regrouper en entités appelées taxons afin de les identifier, les nommer et les classer au moyen de clés de détermination.

Elle complète la systématique qui a pour objet, tout d’abord de dénombrer et de définir les uns par rapport aux autres les organismes vivants et ensuite de les organiser en groupements hiérarchisés : genres, familles, ordres, etc. Ces deux disciplines sont tellement liées que la différence entre taxinomie et systématique n’est pas toujours évidente.

Parmi ces taxinomies, les plus récentes comprennent une nouvelle approche conceptuelle de la classification mais aussi des taxonomies d’analyse d’éléments empiriques restés longtemps ignorés de la science avant l’arrivée, au cours de la seconde moitié du xxe siècle, des découvertes de la biologie moléculaire.

Source : Wikipedia

 

Véganisme

Le véganisme (francisation de l’anglais veganism), dit également végétalisme intégral (expression utilisée au Québec et parfois en France), est un mode de vie qui consiste à ne consommer aucun produit d’origine animale. Au-delà de l’adoption d’une pratique alimentaire végétalienne (qui exclut les produits alimentaires d’origine animale comme la viande, le poisson, les insectes, les produits laitiers, les oeufs et le miel), le véganisme exclut également la consommation de tout autre produit issu des animaux, de leur exploitation ou testé sur eux (cuir, fourrure, laine, soie, cire d’abeille, cosmétiques et médicaments testés sur des animaux ou contenant des substances animales).

Ce mode de vie, extension du végétalisme qui est lui même une forme plus restrictive du végétarisme, peut être adopté pour les mêmes motivations, notamment éthiques, environnementales, sanitaires, et plus rarement religieuses. Le plus souvent, il a pour motivation principale des convictions éthiques relatives à la manière dont les humains traitent et devraient traiter les animaux. Ces convictions peuvent prendre la forme d’une idéologie proposant une redéfinition normative des relations entre humains et animaux, notamment l’antispécisme, une philosophie selon laquelle l’espèce d’un individu n’est pas un critère pertinent pour définir la considération morale à accorder à cet individu.

Une personne qui opte pour le véganisme est communément appelée « végane ». Au masculin, le mot « végan » est également utilisé ; il coexiste avec la forme épicène « végane » (utilisée au masculin et au féminin).

Source : Wikipedia

Vie

La vie est un phénomène naturel observé à ce jour uniquement sur Terre. La vie se manifeste à travers des structures matérielles appelées organismes vivants, ou êtres vivants, reconnaissables par la grande complexité de leur structure interne et leur activité autonome.

La principale caractéristique d’un être vivant, par rapport aux objets inanimés et aux machines, est qu’il est « un corps qui forme lui-même sa propre substance » à partir de celle qu’il puise dans le milieu. De ce phénomène d’assimilation, découlent tous les autres phénomènes propres au vivant : la régénération et le renouvellement de leurs tissus, la reproduction et le développement de l’organisme et enfin l’évolution au cours du temps par acquisition d’organes diversifiés et de facultés plus éminentes. Ils se distinguent également par le fait qu’ils s’écartent durablement de l’équilibre thermodynamique selon un processus appelé homéostasie.

L’ensemble des organismes vivants forme ce qu’on appelle la biosphère. La présence de la vie sur Terre influence énormément la composition et la structure de la surface terrestre et de l’atmosphère. Par exemple, l’abondance d’oxygène dans l’atmosphère est directement liée à la présence de vie. L’étude du phénomène vivant recoupe donc certains domaines d’études de la Terre elle-même, c’est-à-dire de la géologie.

La biologie est la science ayant pour objet l’étude des caractères communs aux différents êtres vivants (selon la définition qu’en a donné le premier Lamarck). Elle s’appuie notamment sur la chimie organique et l’étude de l’évolution des organismes présents ou passés, s’interrogeant sur les conditions d’apparition de la vie (phénomène unique ou au contraire très banal) et sur la possibilité de vie extraterrestre éventuellement évoluée (implicitement des organismes sapiens émotionnellement sensibles, capables de prouesses technologiques comparables à l’humanité).

Les formes de vie observées sur Terre sont d’aspect, de structure et de taille extrêmement diverses, mais ont tout de même en commun une organisation dite cellulaire ainsi qu’un répertoire commun de réactions chimiques impliquant de longues molécules à forte teneur en carbone, telles que l’ADN, l’ARN, les protéines et les acides aminés. Parmi ces molécules, l’ADN joue un rôle fondamental dans la mesure où il encode l’information caractéristique de la plupart des formes de vie (l’ARN joue un rôle équivalent pour de rares organismes). Cette information est codée en séquences indivisibles appelés gènes. Un autre point commun consiste dans la présence indispensable d’eau liquide pour le maintien en vie des organismes. L’eau est présente au sein des cellules ainsi que dans le milieu intercellulaire pour les organismes multicellulaires. Elle semble jouer notamment un rôle de solvant pour la plupart des réactions nécessaires à l’homéostasie.

Les formes de vies peuvent être classées selon une démarche scientifique appelée taxonomie, et dont le plus haut niveau de classification comporte six règnes : archéen, bactérien, protiste, champignon, plante et animal, ces deux derniers étant les règnes les plus visibles aux échelles macroscopiques. La classification taxonomique est accompagnée et le plus souvent confirmée par une étude génétique comparative inférant leur lignée reproductive selon une démarche dite phylogénétique.

Source : Wikipedia

 

La vérité, toute la vérité, rien que la vérité !

Effondrement de notre civilisation, pénurie énergétique, stress hydrique, altération des écosystèmes, anéantissement de la biodiversité ou dérèglement climatique… pour bien appréhender des sujets aussi complexes, il est essentiel de bien maîtriser les différents concepts, d’identifier clairement les fausses pistes.

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