Biorégion
Le Mooc
Biorégion – Comment habiter la Terre autrement !
Le Mooc pour explorer l’utopie biorégionale !
Le Mooc Biorégion vise à engager une nouvelle dynamique territoriale.
Lancement prévu fin 2023 !
Co-créé et co-animé par L’Archipel du Vivant et le réseau des Territorialistes, ce Mooc vous permettra de plonger dans l’utopie éclairée du biorégionalisme. Cependant, son objectif est loin d’être purement théorique. Sa réelle ambition est bel et bien d’impulser une nouvelle dynamique territoriale.
Sa dimension est donc double :
- exploratoire pour vous permettre de bien appréhender la singularité de ce mouvement comme réponse pertinente aux enjeux cruciaux de notre époque.
- expérimentale pour vous transformer en véritables actrices et acteurs de cette nouvelle aventure collective au service de votre territoire.
Ce Mooc proposera un contenu multimédia très riche (lectures, podcasts, vidéos, documentaires…), de nombreuses interactions en ligne (visios régulières, communauté des participant·e·s) et des événements pour se rencontrer physiquement.
Si vous désirez participer activement à l’émergence d’un monde nouveau, au service du Vivant, libéré des rapports de domination et résolument post-urbain, ce Mooc est fait pour vous !
Biorégion ? Présentation (rapide) !
La biorégion, un lieu de vie gouverné par la nature
Biorégion ! L’essence même du concept semble couler de source, telle une évidence limpide. Une région de vie. Une région qui accueille la vie. Un territoire qui se caractérise essentiellement par le vivant qu’il héberge, par les formes de vie qui l’habitent.
La biorégion est donc un territoire dont la délimitation tient compte à la fois de sa singularité biologique et de ses caractéristiques écosystémiques – les espèces végétales et animales qui s’y trouvent – ; de ses contours géographiques et de sa configuration hydrographique – principalement le bassin-versant ou bassin fluvial – qui la traverse ; de ses particularités climatiques et… des communautés humaines qui y vivent. Ou comment réconcilier enfin nature et culture. Avec une primauté évidente de la nature sur la législature comme l’expose clairement le journaliste et essayiste américain Kirkpatrick Sale dans son incontournable livre, véritable pilier de la pensée biorégionaliste, Dwellers in the Land* paru en 1985 :
« Un territoire de vie, un lieu défini par ses formes de vie, ses topographies et son biote plutôt que par des diktats humains ; une région gouvernée par la nature et non par la législation. »
Pour en savoir plus sur le biorégionalisme, vous pouvez dores et déjà consulter notre Fiche Pédagogique dédiée.
Biorégionalisme
Consultez notre Fiche Pédagogique dédiée !
Le réseau des Territorialistes
Urbanisation généralisée et métropolisation, alternatives écologiques et France périphérique, néo-ruralités et biorégion… le réseau des Territorialistes s’intéresse aux dynamiques géographiques et aux imaginaires politiques qui les fondent. Il souhaite par cette entrée double donner à voir d’autres manières d’habiter la terre, les critiques que figurent ces formes-de-vie (ex : décroissance) et les savoirs sur lesquelles ces formes s’appuient (de la rénovation écologique aux savoirs paysans, de la communication non-violente aux expériences autogestionnaires…).
Pour ce faire, ce réseau est composé de chercheur·euse·s, praticien·ne·s, étudiant·e·s et militant·e·s menant enquêtes de terrain et débats, autour par exemple d’expériences biorégionales et leurs écologies politiques, des initiatives habitantes dans des lieux de vie périphériques, des découpages et visées de la géographie institutionnelle, des héritages fonctionnalistes et des problèmes écologiques qu’ils posent aujourd’hui…
Nos partenaires
Nous souhaitons vous proposer la meilleure formation possible.
Ainsi, le contenu de ce Mooc est co-construit avec le réseau des Territorialistes, et notamment Guillaume Faburel et Raphaël Lhomme. Auteur de nombreux livres sur l’impact mortifère de l’urbain sur le Vivant (Les métropoles barbares, Pour en finir avec les grandes villes, Indécence urbaine), Guillaume a initié la dynamique de la Société écologique du post-urbain. Il a co-écrit avec Raphaël Lhomme (et Maële Giard), le Carnet de la Décroissance Biorégion, pour une écologie politique vivante.
Et comme nous sommes également soucieux·euses de vous proposer un Mooc responsable et sobre, nous collaborons avec 1.5° Learning, le collectif des professionnel·le·s de la formation engagée (aka Les derniers pédagogues) afin de nous inscrire dans une démarche d’innovation low-tech en respectant les 8 principes de leur Manifeste de la formation engagée.
1.5° Learning
Climat, démocratie, égalité, biodiversité… Tous les voyants sont au rouge !
Nous ressentons le besoin urgent de nous projeter dans un futur désirable et d’agir ensemble !
– Contribuer à vivre dans un monde neutre en carbone, socialement juste et qui préserve l’habitabilité de notre planète pour tous les êtres qui y vivent.
– Former, éduquer et innover pour les générations d’hier, d’aujourd’hui et de demain.
– Imaginer, élaborer et inventer du “nous” dans la société du “je” pour accomplir de grandes choses.
1.5° Learning, c’est le collectif des professionnel.le.s de la formation engagée (aka Les derniers pédagogues) qui se donne pour mission de transformer le monde par la pédagogie et la force du collectif !
Concrètement, ce collectif s’adresse à toute personne travaillant dans l’univers de la formation qui souhaite :
– Intégrer un réseau de professionnel.le.s de la formation partageant ses valeurs.
– Réfléchir, échanger et monter en compétences sur la formation engagée et responsable.
– Agir en proposant des idées, en s’investissant dans des projets existants ou en créant de nouveaux projets avec le soutien du collectif.
Tu te reconnais dans notre message ? Rejoins-nous en signant notre manifeste de la formation engagée !
L’Appel « Concevoir une biorégion depuis son espace écologique de vie »
En 2022, L’Archipel du Vivant a co-organisé, avec le réseau des Territorialistes, deux séminaires dédiés à la biorégion, l’un des 4 piliers de la Société écologique du post-urbain.
Après plusieurs mois d’échanges et de réflexion, nous avons lancé un Appel à la création de biorégions post-urbaines – Concevoir une biorégion depuis son espace écologique de vie – destiné à toute personne ou collectif souhaitant penser et dessiner son milieu écologique de vie de manière soutenable, et ce en se réunissant simplement avec quelques ami·e·s, allié·e·s, pour préfigurer ce que serait son espace biorégional.
Le Mooc biorégion s’inscrit comme le prolongement opérationnel concret de cet Appel.
Découvrez l’Appel ici !
Découvrez la Société écologique du post-urbain !
Une dynamique inter-organisations
La Société écologique du post-urbain promeut la désurbanisation de la Terre et la démétropolisation de nos imaginaires, le ré-empaysannement des territoires ruraux, une réorganisation des espaces de vie à l’échelle de leurs milieux écologiques et culturels (les biorégions) et l’inclusion des classes populaires à cette dynamique pour n’abandonner personne à l’enfer du béton.
Le mouvement post-urbain est né fin 2020 suite à la publication du Manifeste pour une société écologique post-urbaine (Passager clandestin). Après plusieurs moments de rencontre et d’échanges (Vigen, mars 2021, Villarceaux, mai 2021), il a organisé les premiers Etats généraux du post-urbain en octobre 2021 dans le Limousin et depuis, une semaine post-urbaine en mars 2022, un débat Habiter la terre, ménager la Terre, en juin, un séminaire sur les Biorégions post-urbaines en septembre, ainsi que l’An II des Etats généraux en octobre 2022 dans les Cévennes. Ces moments réunissent à chaque reprise de 10 à 20 organisations, et de 20 à 120 personnes, intéressées et mobilisées sur le devenir écologique post-urbain de notre société.
Pour en savoir plus, consultez le site internet : https://www.post-urbain.org