Fiche Pédagogique

Santé naturelle

par Vanessa

Santé naturelle

 

 

« Dans nos traditions d’Europe occidentale, nos vielles sorcières utilisaient la datura, le gui, le chêne, le bouleau,le houx, le buis, etc., dans un contexte spirituel. Simplement, on a perdu cette connaissance avec l’arrivée de l’Église, puis de la science. On a perdu ce langage fondamental énergétique de la terre, cette ouverture. On est devenus des carrés. Or il y a beaucoup plus de profondeur que ça dans la nature, dans l’univers, mais il faut en faire l’expérience pour le redécouvrir. Pour ma part, je suis même convaincu qu’en le redécouvrant avec tout l’apport de cet individualisme et de ce côté « carré » que nous avons développés, nous pourrions en faire quelque chose de nouveau. Ce que nous avons vécu avec le développement du cartésianisme, du scientisme, était tout a fait nécessaire, mais il ne faut pas en rester la. Il y a un mouvement nécessaire de réouverture. On doit vraiment être capable aujourd’hui de se reposer la question : qu’est ce qu’on connaît vraiment ? Est ce que les lois scientifiques qui définissent l’univers sont la seule vérité ? Est ce que la médecine telle qu’on croit la connaître est la seule voie ? Bien sûr, on ne peut pas faire une opération à cœur ouvert en prenant de l’ayahuasca et notre médecine technique est extraordinaire, mais il n’y a pas que ça. »

Comme le dit très bien François Demange, alias Metsa pour les indiens shipibo d’Amazonie, guérisseur, la médecine allopathique est intéressante pour certains maux mais nous limite dans l’acquisition d’une santé pleine et entière. Aujourd’hui… Et demain, avec les enjeux qui sont les nôtres actuellement.

 

En effet comme l’explique Jean-Christophe Anna dans son livre Écrivons ensemble un nouveau récit pour sauver la vie ! :

« La fin des énergies fossiles, c’est la fin des innombrables appareils électroniques, du pacemaker au fauteuil roulant électrique, du scanner au respirateur artificiel, de l’assistant robotique chirurgical à l’échographe, tout comme celle de l’industrie pharmaceutique et de tous les médicaments qu’elle produit ! Notre civilisation thermo-industrielle est petrolo-dépendante ou plutôt complètement shootée a l’or noir, à tel point que nous n’en avons bien souvent même plus conscience. Les risques systémiques directement liés a l’effondrement de notre civilisation vont gravement impacter nos activités les plus technologiques- celles qui sont les plus énergivores – et donc nécessairement notre médecine. Imaginons ce qu’il se passerait en cas de grave pénurie énergétique ou de black-out électrique. Dans le premier cas, les hôpitaux, cliniques et pharmacies pourraient bien manquer rapidement de médicaments et de matériel de soin (pansements, compresses, désinfectant…). Dans le second, les établissements de soin se retrouveraient « sous perfusion » le temps d’épuiser leurs groupes électrogènes, avant de devoir tout simplement débrancher l’ensemble des appareils médicaux . »


Il est donc grand temps de passer de la médecine chimico-technologique à une médecine biologico-ancestrale. Une médecine naturelle qui prend en compte la globalité de l’être humain et pas seulement son corps physique.
Même la constitution de l’OMS le dit.

« La santé est un état de complet bien-être physique mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. »
Alors, qu’attendons nous ?

Régénération
Alex Ferrini – 2014 – 146 min
(Le documentaire est directement et gratuitement accessible ici)

Constat sur la médecine allopathique

Notre médecine conventionnelle est une médecine de symptômes, ce qui engendre une surmédication et une surprescription.
Pourtant, lorsque l’on comprend que la maladie, et donc le symptôme, sont là pour permettre un rééquilibrage du corps, on cherche davantage à rééquilibrer son mode de vie global plutôt que mettre un pansement sur un symptôme et empêcher ainsi le rééquilibrage corporel.

« Tout facteur qui directement ou indirectement cause de l’obstruction dans les mécanismes normaux de la structuration et du comportement du vivant est un facteur de maladie. Cette obstruction peut être directe si un corps étranger, par sa présence indue, cause de l’interférence dans le processus métabolique normal.
L’obstruction est indirecte si un facteur, qui devrait normalement participer comme matériau ou comme catalyseur, est déficient peu importe les causes. Tous les symptômes résultant d’un tel état d’obstruction ne sont que des sonnettes d’alarme. La maladie n’est pas un attribut normal du vivant mais un processus tendant à excréter les facteurs d’obstruction ou à substituer au facteur déficient un facteur fait sur place. La maladie est un processus d’autodéfense, d’auto réparation, d’autorégulation, d’auto remplacement. Autant de propriétés qui découlent de la propriété maîtresse de l’auto perpétuation de l’individu. » Guy Lacoste – Le corps est son propre médecin, 1993

Avec cette vision symptomatique de la santé, on peut très vite entrer dans une cascade de prescriptions. En effet, les médecins ne réalisent pas toujours qu’un nouveau symptôme est l’effet secondaire causé par un médicament prescrit pour un autre symptôme.
Il existe au Canada un réseau qui milite pour l’usage approprié des médicaments et de la prescription.

Mais le business du symptôme, c’est toute une économie pour l’industrie pharmaceutique. Et malgré 100 000 accidents thérapeutiques graves chaque année et 20 000 morts, ce sont 15 milliards d’euros qui ont été gaspillés ces dix dernières années (hors COVID).

« Une société qui tire le quart de ses revenus économiques de la maladie poursuivra, diffamera, et finalement mettra hors d’état de nuire quiconque voudrait apprendre à ses concitoyens à vivre en bonne santé. » Gunther Schwab

Mais encore une fois, les bouleversements actuels vont remettre en question toute cette industrie pétrolifère.

Constat sur nos modes de vie

Dans notre société actuelle, la rentabilité financière a pris le dessus sur notre bien-être physique et psychologique. Les rapports sociaux entre les individus ont quasiment disparu, ce qui génère des états de stress ou de tensions nerveuses qui impactent notre état de santé. La psycho-neuro-endocrino-immunologie étudie l’impact du système nerveux sur notre santé et montre que nos états émotionnels influencent directement notre état de santé/vitalité. Ce que certains·es appellent la psychosomatie.

« Une tradition de pensée bien enracinée dans notre culture, et qui forme les esprits dès l’école élémentaires, nous enseigne à connaître le monde par idées claires et distinctes ; elle nous enjoint de réduire le complexe au simple, c’est-à-dire de séparer ce qui est lié, d’unifier ce qui est multiple, d’éliminer tout ce qui apporte des ordres aux contradictions dans notre entendement. Or le problème crucial de notre temps et celui de la nécessité d’une pensée apte à relever le défi de la complexité du réel, c’est-à-dire capable de saisir les liaisons, interaction et implication mutuelle les phénomènes multidimensionnels. » Edgar Morin

Conséquence alarmante de ce mal-être sur la santé en chiffres :
– 35 % des commerciaux souffrent d’un syndrome anxio-dépressif, dont 8% d’un état dépressif.
– Les Français consomment 37,2 boîtes de psychotropes par habitant et par an. Les femmes sont les principales utilisatrices.
– 60 % des appels aux urgences relèvent de troubles plus ou moins liés au psychisme.

« Dans les états ultimes, le corps s’autosuicide sans demander l’avis de la conscience… Nos idées noires font marcher notre hypothalamus qui déclenche la sécrétion d’une hormone, laquelle libère à son tour la cortisone. Or la cortisone, si elle a le pouvoir de soulager nos douleurs, peut aussi dilater nos vaisseaux sanguins et détruire notre système immunitaire. Nous voilà ouverts à la prolifération de n’importe quelle maladie ulcère, pneumonie, cancer. » Pr Henri Laborit

En plus du lien entre stress, insomnie, mal-être et santé, un autre facteur déterminant de nos modes de vie actuelles est notre alimentation. Les maladies liées à l’alimentation sont la première cause de mortalité dans le monde d’après un rapport de l’OMS et de la FAO datant de 2003. En France, 150 000 personnes aurait pu éviter la mort avec d’autres habitudes alimentaires. L’espérance de vie dans notre pays est d’environ 83 ans mais l’espérance de vie en bonne santé, sans maladies graves, est d’environ 62 ans. Selon le World Cancer Research Fund, qui a analysé 7000 études, mode de vie et maladies telles que le cancer sont liés.

Les différentes recherches aboutissent aux mêmes conclusions pour une amélioration de notre santé :
– 30 min d’exercice par jour
– Limitez la consommation de sel, sucre transformé, graisse saturée et alcool
– Consommez au moins 600 g de fruits et légumes par jour et des aliments riches en fibres
– Evitez les cuissons à haute température
– Privilégiez l’allaitement maternel pour les nourrissons
– 15 min de repos après le déjeuner suffit à recharger les batteries

Comme nous pouvons le constater, nos modes de vie actuels ont un impact considérable sur notre santé et la médecine allopathique n’y changera rien et au contraire peut même empirer notre état. C’est pourquoi une approche globale/holistique de notre santé doit être envisagée au plus vite par chacun·e d’entre nous.

Vers une vision globale de la santé

Les médecines traditionnelles se focalisent sur la prévention des maladies avec une approche globale de l’individu, une médecine corps/esprit. Elles s’intéressent à ce que l’on nomme le terrain, c’est-à-dire aux facteurs innés et acquis de l’individu qui contribuent à l’équilibre de l’organisme. Elles font souvent appel à la notion de tempérament, c’est-à-dire à l’unicité de chaque individu.

Terrain

Concernant le terrain, on peut notamment s’intéresser aux travaux d’Antoine Béchamp sur les microzymas. Le microzyma est une micro cellule de 30 à 60 nanomètres de diamètre que l’on retrouve dans tous les êtres organisés (plantes, animaux) au sein de leurs tissus et de leurs humeurs (= liquide présent dans les êtres vivants : sang, lymphe etc) dans lesquels il joue un rôle essentiel. Ce sont les microzymas qui construisent les bactéries pour réparer l’organisme en fonction du pH du milieu extracellulaire. Ce sont également eux qui construisent les cellules de l’organisme et le tissu conjonctif. D’après les travaux de Béchamp, lorsqu’il y a déséquilibre du pH extracellulaire et que celui-ci devient acide, toxique et pollué, les microzymas changent de forme et deviennent virus puis bactéries puis levures afin de nettoyer les détritus, les cellules mortes, les toxines et autres déchets. Donc si l’on a un terrain fort, on ne connaît pas la maladie et pour cela l’humain doit respecter les lois naturelles et physiologiques. Or la médecine moderne est axée sur les antibiotiques (= anti-vie) et les vaccins. Alors que les bactéries sont la conséquence d’une mauvaise santé globale et non la cause.

« Depuis 150 ans, les autorités ont réussi et parviennent toujours à imposer la médecine pastorienne envers et contre tous. Envers et contre le bon sens, envers et contre la nature elle-même. Mais la nature a toujours le dernier mot… Malheur à qui l’oublie ! Choisir entre Pasteur et Bechamp, c’est beaucoup plus qu’un choix de santé, c’est un choix de vie » Ghislaine Lanctôt (Source : seminéraliser.com)

Tempérament

Et pour ce qui est du tempérament, on en reconnaît quatre à travers les médecines traditionnelles. Ils portent des noms différents mais en naturopathie, reconnue comme médecine traditionnelle occidentale, on va parler des tempéraments reconnus par Hippocrate il y a 2400 ans :
-le lymphatique : costaud et paisible
-le sanguin : costaud et plein de vie
-le bilieu : musclé et dynamique
-le nerveux : fin et délicat

À chaque tempérament correspond un caractère, des points forts et faibles et des caractéristiques en ce qui concerne la santé.
Si vous voulez découvrir le vôtre, rendez-vous sur le site Herbes & Traditions en cliquant ici.

Antoine Béchamp : une approche globale du Vivant
Jérémie Mercier – Science en conscience – Novembre 2022

La naturopathie et les quatre hygiènes

 
La naturopathie considère que pour garder une santé optimale il faut s’intéresser à ces quatre plans :
1. hygiène alimentaire
2. hygiène émonctorielle
3. hygiène physique et nerveuse
4. hygiène émotionnelle et mentale

Hygiène alimentaire

« Que ton alimentation soit ta première médecine » Hippocrate

Petite parenthèse pour commencer, c’est drôle que des médecins qui font le serment d’Hippocrate, ne soient pas formés à la nutrition. En effet des études, que vous pouvez retrouver sur le site Aprifel, ont identifié des lacunes dans différents domaines de la nutrition chez les médecins. On observe que les professionnels de santé ont tendance à formuler des recommandations fondées sur leur expérience personnelle et leur opinion plutôt que sur des données probantes. Durant leur cursus, ils ont très peu d’heures sur la nutrition et aucun contrôle de connaissances sur le sujet. Quid du bon sens ?!

Revenons à notre sujet, afin de vous permettre de prendre en main votre hygiène alimentaire. Le corps humain est une machine incroyable qui a des besoins spécifiques en fonction de vos caractéristiques personnelles, de votre tempérament et de votre mode de vie. Nous allons aborder ici plusieurs domaines de l’alimentation et chacun de vous pourra, si il le souhaite, expérimenter ce que bon lui semble.

Pour en savoir plus...

Tout d’abord, un sujet très actuel et en lien avec les engagements de L’Archipel du Vivant : la consommation de produits d’origine animale. Aujourd’hui, 17% des moins de 35 ans déclarent qu’ils sont flexitariens, un chiffre qui s’explique par une conscience croissante du bien être animal, de l’environnement et de l’alimentation en général. On observe une évolution du panier des français qui va dans ce sens, même si les produits carnés représentent encore 20% des dépenses alimentaires en 2013, ils sont passées à 18,7% en 2017. Malheureusement la consommation de produits carnés a augmenté durant et après le COVID… Allez savoir pourquoi, sûrement une croyance que la viande est bonne pour la santé. On observe aussi cette tendance à mettre plus de végétal dans son assiette par le remplacement du lait de vache par du lait végétal. La vente de laits végétaux a bondi de 85% entre 2013 et 2017, ainsi que celle des yaourts de soja de 84% dans le même temps. En 2022, on notait une baisse de 25% de la consommation de lait de vache sur 15 ans.

Plus haut, nous avons parlé des flexitariens, mais c’est quoi au juste être flexitarien ? C’est une forme de végétarisme flexible, par exemple lorsque l’on est invité ou pour privilégier une viande de bonne qualité de temps en temps ou encore par souci écologique.

Concernant le végétarisme, tout le monde aujourd’hui sait ce que c’est. Malheureusement encore beaucoup de personnes décident de changer de régime sans se renseigner sur les apports nécessaires au corps. Devenir végétarien intelligemment ce n’est pas juste stopper la viande car notre corps a besoin de protéines. Il faut remplacer les protéines animales par des protéines végétales à chaque repas. Pour vous donner une idée un adulte doit consommer 1 g de protéines par kilo de poids corporel et par jour. Un adulte de 65kg doit manger environ 60 g de protéines soit 20 g par repas. Mais attention 20 g de protéines végétales ne veulent pas dire 20 g de tofu ou de haricots secs.

Par exemple, pour avoir 20 g de protéines, il faut manger : 150 g de tofu ou 100 g de céréales complètes crues +50 g de légumineuses ou 100 g d’oleagineux +50 g de légumineuses secs.

Certains pour des raisons éthiques franchissent le pas du végétarisme vers le végétalisme. Ils suppriment tout produit animal de leur alimentation. A l’opposé, on a le mouvement réductionniste, qui par éthique, décide de réduire la quantité de produits animaux en se disant que c’est bon pour la planète.

Chacun fait ce qui lui est possible de faire, l’important c’est que chacun fasse sa part dans la mesure de ses capacités.

D’autres vont, par souci de la souffrance animale, de l’impact environnemental de la consommation de produits animaux, devenir végan. Sur ce sujet vous pouvez vous référer à notre Fiche Pédagogique sur le véganisme.

Une autre question à se poser lorsque l’on diminue la présence de produits animaux de notre alimentation, c’est notre assimilation de B 12 : https://www.vegetarisme.fr/comprendre/sante-et-nutrition-vege/documentation-nutrition-sante/la-vitamine-b12-dans-de-cadre-dune-alimentation-vegetale/

Il y a un sujet que nous allons aborder brièvement et que vous pourrez approfondir si vous le souhaitez, c’est l’association des aliments. En effet, les aliments ne se digèrent pas tous de la même manière. Selon leur composition, la nature des sucs digestifs est différent. Par exemple, les fruits frais et mûrs se digèrent rapidement, ils sont donc incompatibles avec les féculents et les protéines, et pourtant combien d’entre nous terminons notre repas par un fruit pensant bien faire pour notre santé ? Pour en savoir plus vous pouvez par exemple vous rendre sur le site de consoGlobe.

Connaissez-vous les bienfaits de la fermentation sur votre organisme ? Vous avez peut-être déjà entendu parler de lacto-fermentations, de kéfir ou de kombucha. Si ces mots reviennent beaucoup dans les conversations sur l’alimentation, chez ceux qui prennent soin de leur santé au naturel, c’est parce que les fermentations permettent une meilleure assimilation des nutriments. En plus d’être plus facile à digérer, elles renforcent votre microbiote intestinal, que l’on appelle le 2e cerveau. En effet, les aliments lacto-fermentés sont une source importante de probiotiques et de prébiotiques. Notre microbiote est composé de plus de 100 000 milliards de micro-organismes divisés en plus de 3000 espèces ; ces organismes (bactéries, levures et autres) vivent en symbiose avec notre corps. Les recherches sur les probiotiques montrent qu’ils auraient plusieurs bénéfices : baisse de l’absorption du cholestérol, prévention du cancer et diminution des allergies alimentaires. Quant aux aliments prébiotiques, ils nourrissent les bonnes bactéries qui vivent en nous et permettent donc un meilleur fonctionnement du système immunitaire ainsi qu’une réduction des inflammations. Pour en savoir plus sur le monde passionnant de la fermentation, nous vous recommandons le livre de Marie-Claire Frédéric Ni cru ni cuit, histoire d’une civilisation de l’aliment fermenté ou son blog. Et pour comprendre l’influence du microbiote sur notre santé, le livre de Fabrice Papillon et Héloïse Lambert Le ventre notre 2e cerveau. En fermentation, il existe aussi les kéfir, kombuchas et autres boissons fermentées, qui selon nos goûts et notre créativité peuvent aisément remplacer les sodas et autres boissons intoxicantes. Pour en savoir plus, le livre de Loki, éleveur de bulles, Kéfir, kombucha et compagnie, faire ses sodas naturels est une mine d’or.

Une autre branche de l’alimentation santé sont les super aliments, qui possèdent de fortes teneurs en substances nutritives bénéfiques (antioxydants, minéraux, vitamines, oligoéléments, protéines, acides gras et composés actifs). Ils peuvent, au vu de leurs qualités nutritionnelles, servir de base à une alimentation saine ou servir de complément en cas d’apport insuffisant. Ils ont notamment des effets sur le cholestérol, le diabète, les systèmes cardiovasculaire, digestif et immunitaire, ainsi que sur le stress, la perte de poids, la libido, l’équilibre hormonal, la vitalité, le tonus et bien d’autres encore.

On trouve plusieurs catégories de supers aliments :

  •  les graines : chia, lin, chanvre notamment, qui ont une haute teneur en oméga 3 et 6
  • les baies et les fruits
  • les plantes, racines et herbes comme la maka le gingembre, le konjac, le curcuma
  • les légumes et aliments verts, très riches en protéines, minéraux et vitamines comme les algues, les produits de la ruche et les choux ou encore le chanvre.

Pour en savoir plus rendez-vous sur le site de la compagnie des sens. Ou encore avec le livre de Linda Louis : Super chanvre et CBD.

Les graines germées, qui permettent quand à elles, de mettre un peu plus de vivant dans votre assiette, sont riches en vitamines, minéraux, oligo-éléments, acides aminés, chlorophylles, fibres digestes et enzymes, nécessaires au bon fonctionnement de votre corps.

Une autre catégorie de super aliments : les plantes sauvages.

Vous pourrez bientôt retrouver notre kit pratique sur les plantes sauvages mais en attendant nous vous conseillons la chaîne Youtube Les Chemins de la Nature qui est une mine d’or sur le sujet.

Hygiène émonctorielle

Comme nous l’avons vu dans la partie santé globale, il est nécessaire d’éliminer les toxines qui nous encombrent. Notre corps dispose de quatre principaux organes d’élimination, les émonctoires : ensemble foie-intestin, les reins, la peau et les poumons. On peut rajouter des émonctoires secondaires tels que les glandes salivaires et lacrymales, les muqueuses ORL et pour les femmes les glandes mammaires, le vagin et l’utérus. Et si les émonctoires classiques sont saturés, le corps crée des kystes, des boutons, une transpiration malodorante, de l’eczéma etc, pour évacuer les déchets.

Pour en savoir plus...

Comme nous l’avons vu dans la partie santé globale, il est nécessaire d’éliminer les toxines qui nous encombrent. Notre corps dispose de quatre principaux organes d’élimination, les émonctoires : ensemble foie-intestin, les reins, la peau et les poumons. On peut rajouter des émonctoires secondaires tels que les glandes salivaires et lacrymales, les muqueuses ORL et pour les femmes les glandes mammaires, le vagin et l’utérus. Et si les émonctoires classiques sont saturés, le corps crée des kystes, des boutons, une transpiration malodorante, de l’eczéma etc, pour évacuer les déchets. On trouve 6 types de déchets :

  • L’eau : c’est un support d’élimination via l’urine, la sueur, les selles et la vapeur d’eau. Elle doit emporter plus qu’elle n’apporte, c’est pourquoi il est recommandé de boire des eaux peu minéralisées.
  • Les gaz éliminés par les poumons. Tout d’abord, le gaz carbonique mais aussi l’alcool et les produits d’une fermentation dans les intestins. Évidemment les pets permettent aussi l’évacuation des gaz mais si c’est le cas, c’est qu’une partie des déchets est passée par le sang pour ressortir par les poumons.
  • Les fibres et déchets alimentaires naturellement évacués par les intestins. La constipation est donc un facteur d’intoxication, c’est pour cela qu’une alimentation riche en fibres et une bonne mastication sont nécessaires.
  • Les colles : ce sont des substances grasses, collantes éliminées par le foie et les intestins puis éventuellement par la peau, les poumons et les voies ORL chez les enfants notamment. Elles sont générées par certains glucides, lipides et les produits laitiers. Si il y a mauvaise élimination, il peut y avoir des écoulements, de l’acné, des kystes, des lipomes, des dermatoses suintantes et bien d’autres conséquences.
  • Les substances acides, éliminées par les reins, les poumons, les glandes sudoripares peuvent provenir de l’excès de protéines animales, de levures alimentaires, d’aliments acides, de légumineuses, de la mauvaise digestion du gluten et des laitages (particulièrement les produits de vache très acides). Ils créent les pathologies de l’inflammation, maladies en « ite » telles que l’arthrite, dermatite etc. L’inflammation étant la racine des pathologies cardiovasculaire et des cancers.
  • Les cristaux évacués par les reins et la peau, par la transpiration, sont la combinaison d’acides neutralisés par des minéraux basifiant pour former des selles. S’ils s’accumulent, ils sont à l’origine de maladies en « ose » : sclérose, arthrose, dermatose ou alors des calculs rénaux et la rigidification de certains tissus qui peuvent engendrer de l’hypertension.

En lisant cette liste, on s’aperçoit que les facteurs de toxémie sont nombreux, d’où le bon sens de nettoyer son corps régulièrement. Le régime du docteur Seignalt, par exemple, permet de réduire l’intoxication et d’éliminer les toxines en même temps. Si cela vous intéresse, vous pouvez lire son livre L’alimentation ou la 3e médecine.

Une autre solution, plutôt à la mode, est le jeûne. À la mode mais ancestral, on le retrouve dans toutes les religions monothéistes et ce n’est pas pour rien. Le jeûne permet une détoxification en profondeur. Il existe plusieurs types de jeunes :

  • Le jeûne intermittent où l’on mange quelques heures par jour, souvent 8 h sur 24, afin de mettre le corps et surtout l’appareil digestif au repos. On observe un vrai confort digestif, une réduction de la masse grasse, un meilleur contrôle de la faim et de la satiété, une amélioration de la performance physique et intellectuelle, une baisse de la sécrétion d’insuline et une amélioration globale de la glycémie.
  • Le jeûne hydrique quant à lui consiste à ne consommer que de l’eau, des tisanes et des bouillons éventuellement durant au moins 3 jours.
  • Le jeûne sec qui est bien plus intense que le jeûne hydrique et qui dure beaucoup moins longtemps.

Pour en savoir plus sur le jeûne rendez-vous sur la chaîne YouTube de Thierry Casasnovas.
Et vous pouvez aussi le retrouver dans le film Régénération d’Alex Ferrini.

D’autres cures détox plus légères existent telles que la monodiète. La monodiète est le fait de manger un aliment santé (riz, quinoa, banane, raisin, pomme..) que l’on consomme pendant quelques jours à 3 semaines. Existent aussi les cures de jus de légumes, à mi-chemin entre la monodiète et le jeûne, qui mettent le système digestif au repos car aucune alimentation solide n’est ingérée, mais les nutriments sont apportés à l’organisme. Avec les plantes détoxifiantes, on favorise le nettoyage du corps en mangeant normalement (bien sûr en réduisant voire éliminant les aliments encrassants) et il suffit de 3 semaines de cure pour nettoyer les émonctoires.

L’alimentation ou la 3e médecine
Jean Seignalet
Éditions du Rocher – 2012

Hygiène physique et nerveuse

Une autre clé essentielle de la santé au naturelle est d’avoir, comme le dit la maxime, « un esprit sain dans un corps sain » et pour cela nous devons :

  1. Respirer
  2. Bouger
  3. Nous relaxer
  4. Nous reposer
Pour en savoir plus...

RESPIRER

Nous connaissons tous le yoga, très en vogue, avec ses exercices respiratoires et ses postures qui compensent l’agression liée à nos modes de vie. Il est une bonne alternative pour retourner dans le corps et se détendre. Que ce soit par le yoga ou par une respiration ventrale efficace, c’est-à-dire qui libère et dirige le diaphragme vers le bas, afin de libérer les tensions musculaires et favoriser l’émission d’ondes alpha, la respiration stimule le système digestif grâce à une meilleure circulation du système sanguin et celui-ci facilite la digestion.

 Il existe 2 types de respiration ventrale :

  •  celle du dormeur : inspire, expire, retient
  • celle de la concentration : inspire, retient, expire

Pour approfondir sur le sujet de la respiration, nous vous invitons à lire cet article très complet.


BOUGER

Un des soucis liés à notre mode de vie actuel est la sédentarité. Or l’exercice physique est nécessaire pour activer le processus de reconstitution du corps. L’activité physique permet aux émonctoires de fonctionner. Nous avons donc tout intérêt à faire au moins 30 min d’activité physique par jour si nous voulons être en bonne santé. Qui plus est les personnes qui font du sport sécrètent moins d’adrénaline dans une situation de stress que les personnes sédentaires ; le sport étant un stress pour le corps, ça l’entraîne en ayant une pratique régulière à faire face aux différentes formes de stress. Un autre avantage est qu’après l’entraînement les muscles sont aussi décontractés qu’en injectant une dose de tranquillisant. Avec des pratiques comme le Qi-gong ou le Tai-chi, durant au moins 10 min par jour, la concentration induite est une très bonne méthode pour évacuer les tensions.

SE RELAXER

Le mode de vie actuel est générateur de stress. Beaucoup ne voient le travail que comme une corvée, une nécessité pour payer les factures et se nourrir, ce qui génère un stress majeur dans nos vies. Il est important d’alterner des périodes de travail avec des périodes de repos afin de respecter notre système nerveux, de vivre le moment présent plutôt qu’anticiper dès le réveil sur le repas du soir, ou de penser à l’organisation du week-end dans 15 jours ou le mariage de la cousine le printemps prochain. Le livre Le pouvoir du moment présent d’Eckhart Tolle est très intéressant, tout comme la notion de méditation de pleine conscience.

La détente musculaire et mentale est nécessaire pour faire passer le cerveau en ondes Alpha et créer une détente physique et psychique. Pour cela de nombreuses méthodes existent :

  • le biofeedback : on place des capteurs sur le corps afin que la personne prenne conscience de ce qui se passe et reprenne le contrôle de certaines fonctions organiques intervenant dans les effets du stress.
  • la méthode jacobson c’est une méthode qui consiste à faire prendre conscience à la personne de ses contractions musculaires par des exercices de contraction/relâchement alternés. Ce qui permet avec de l’entraînement un relâchement musculaire salvateur pour une détente profonde.
  • le training autogène de Schultz est une méthode mentale qui vise à atteindre des états de relaxation par suggestion verbale. Par exemple la sensation de pesanteur correspond à la décontraction musculaire et celle de chaleur à la vascularisation : deux phénomènes relaxants.
  • la sophrologie est une méthode de relaxation dynamique, qui permet à chacun de nous d’avoir une meilleure connaissance de soi. Elle engendre un calme et une détente qui permettent une interaction au monde plus harmonieuse. Son postulat est l’unité corps/mental ; en agissant sur l’élément corps elle agit sur le mental et l’âme et en agissant sur le mental elle agit sur le corps et l’âme (psychologie).

Il existe aussi de nombreuses méthodes de méditation dont des méditations guidées que vous pouvez retrouver sur youtube.

Le massage est aussi un bon moyen de se relaxer, que ce soit l’auto massage, la réflexologie, un massage par un tiers. Ou encore l’acupuncture qui favorise la circulation de l’énergie. Tous participent au bon fonctionnement des centres nerveux inférieurs et supérieurs.

Nous pouvons aussi utiliser des méthodes douces pour rééquilibrer notre système nerveux comme :

  • la phytothérapie avec notamment des plantes anti dépressives ou sédatives ou encore relaxantes voir notre Fiche Pédagogique sur l’Herboristerie.
  • la gemnothérapie où on utilise des extraits embryonnaires végétaux, les bourgeons notamment.
  • les teintures mères qui sont des macérats alcooliques de plantes.
  • les élixirs floraux de Bach qui permettent une amélioration des troubles psychiques et neurologiques donc la santé du corps car il crée une harmonie mentale.
  • l’aromathérapie renforce les défenses naturelles de l’organisme en utilisant les principes actifs des plantes, principalement en huiles essentielles.
  • la vitaminothérapie : normalement si nous avons une alimentation équilibrée nous n’avons pas besoin de nous complémenter mais l’industrialisation de notre alimentation, qui a détruit les sols, fait que nous sommes carencés de certains éléments.

En effet nos modes de vie crée des carences :

  • une cigarette active ou passive détruit 25 à 35 mg de vitamine C
  • l’alcool détruit la vitamine B1,B3, B6, B9, le calcium, le magnésium, le zinc
  • les aliments contenants de l’acide phytique, comme le soja, consommés en excès, diminuent l’absorption de fer, de cuivre, de zinc et de manganèse
  • les prises d’antibiotiques et d’anti-inflammatoires modifient la flore intestinale et entraînent une mauvaise synthèse des vitamines B qui sont les vitamines du système nerveux
  • la récolte des fruits et des légumes avant maturité crée un appauvrissement en oligoéléments
  • la cuisson à haute température génère des pertes urinaires des oligoéléments
  • le stress prolongé est aussi une source de carence en oligoéléments qui s’élimine par fuite urinaire
  • les personnes âgées ont une diminution de l’absorption en zinc et en chrome
  • les végétaliens stricts non supplémentés sont carencés, notamment en B 12

Or les oligoéléments (lithium, magnésium, bore, calcium, phosphore, zinc, manganèse) sont d’une grande aide face au stress. Il existe des compléments alimentaires antistress comme le pollen, le sérum de quinton et la mélatonine ; et des antioxydants comme les vitamines A,C,E, le bêta-carotène, le sélénium, le cuivre, la lutéine, les bioflavonoïdes et bien d’autres. La liste des compléments qui peuvent aider face au stress et vous permettre de vous relaxer est longue et le mieux, si vous sentez que vous en avez besoin, est de rencontrer un(e) naturopathe qui fera un bilan de votre alimentation et de votre mode de vie et saura vous prescrire les bio-éléments nécessaires à un rééquilibrage corporel et donc nerveux.

SE REPOSER

Notre sommeil est déterminé par un rythme biologique appelé circadien. Nos biorythmes sont uniques et personnels et ont une influence sur nos capacités intellectuelles et physiques qui suivent la variation de notre température tout au long de la journée et de la nuit  (ce qui explique pourquoi certains enfants qui s’endorment très tard ont des problèmes de concentration et de compréhension à l’école). Lorsque l’on a des troubles du sommeil, il est pertinent de s’intéresser au biorythme énergétique (chronobiologie).

Dans la médecine traditionnelle chinoise, l’énergie vitale circule dans les méridiens du corps plus ou moins intensément en fonction des heures. À chaque tranche horaire correspond un organe et donc un point sur lequel travailler pour améliorer ses nuits.

On entend souvent qu’il faut 8 h de sommeil par nuit mais ce n’est qu’un stéréotype qui chez certains engendre de la peur et donc des insomnies. Pour savoir si vous manquez de sommeil, plusieurs indicateurs peuvent alerter : frilosité extrême, endormissement après les repas, somnolence devant la télé, humeur qui varie entre calme et nervosité/irritabilité, besoin accru d’aliments sucrés, perte de mémoire, difficulté de concentration prolongée.

Ce qui se passe dans le sommeil joue un rôle important sur notre santé. Durant la première partie de la nuit, nous terminons la digestion des repas du midi et éventuellement celle du goûter et commençons celle du repas du soir. Dans la deuxième partie de la nuit, le corps nettoie nos humeurs (sang, lymphe, etc.) par le biais de la peau, des poumons, des reins et de l’ensemble intestin-foie-vésicule biliaire. Et lors de la troisième phase, qui correspond au sommeil profond, le corps physique comble les pertes minérales de la journée, résout les carences, répare les tissus et assimile les nutriments alimentaires. Quelqu’un qui a un bon sommeil, aura des ongles et des cheveux en meilleure santé, moins de caries et cicatrisera mieux.

En plus de la nuit de repos, la sieste accompagnée ou non de sommeil réduit le stress, augmente la créativité et la résistance nerveuse, améliore la mémoire et la concentration et permet de recharger ses batteries. Une petite pause même de 20 min après le repas permet une réduction du cortisol, hormone du stress ainsi que de l’adrénaline. On observe également une amélioration de la vigilance, une restructuration du tissu cérébral et une amélioration de la digestion. La sieste favorise la bonne humeur ce qui est bénéfique pour le cœur.

Pour terminer cette partie, nous pouvons citer le mouvement Slow Life qui reprend l’ensemble des parties traitées ici.

Hygiène émotionnelle et mentale

Maintenant que vous avez de nombreuses pistes pour avoir un corps en bonne santé, nous allons aborder  l’aspect psychologique. Car comme nous avons tous pu l’observer, pour nous ou notre entourage, certains chocs, contrariétés ou, comme dit plus haut, le stress en général, influent sur notre bien-être et donc sur notre santé en général. On peut même aller plus loin, car d’après certains auteurs tous nos maux sont l’expression de conflits non résolus, y compris certains cancers.

Pour en savoir plus...

Sur le sujet Michel Odoul dans son livre Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi explique d’une manière très pertinente le lien entre l’âme et le corps :

 « Notre société, notre éducation et aussi une certaine facilité nous ont conduit à rechercher la pure satisfaction de nos désirs. Nous apprenons donc à gérer, maîtriser, dominer, posséder ou communiquer. Cette course à l’échalote nous éloigne chaque jour un peu plus de nous-mêmes et nous vide de notre propre substance. Seule la mort ou la maladie nous ramène, par obligation et par force face à nous-mêmes. Quel est cet homme que nous découvrons alors tristement dans le miroir, que signifie ce corps qui nous fait mal ? Quel est donc cet être quasi inconnu qui git là dans ce lit ? C’est pourtant notre premier et seul véritable interlocuteur. Celui avec qui nous n’avons jamais vraiment parlé ni pris le temps de le reconnaître c’est-à-dire nous-mêmes ! Cette découverte est alors tellement intolérable que nous demandons à notre médecin de nous donner de quoi faire taire ces souffrances qui ne doivent pas avoir de place dans notre vie. Pourtant si nous savions ! Ces mots ne sont en fait que des cris désespérés que la vie et notre corps nous envoient. Ce sont des signaux d’alerte, des témoins de nos déséquilibres mais nous ne pouvons pas les entendre et encore moins les comprendre. Le propos de cet ouvrage est de pallier ce manque en permettant de rouvrir nos oreilles, nous allons replacer l’être humain dans son cadre de vie et dans sa globalité. Nous allons étudier les raisons et les règles de fonctionnement de ce jeu extraordinaire qu’est la vie. Nous allons enfin apprendre à reconnaître et à comprendre nos douleurs tensions et souffrances afin de pouvoir accuser réception du message et faire ce qui convient pour que cela change. Après de nombreuses années de pratique des techniques énergétiques et en particulier le shiatsu, j’ai pu constater à quel point le corps de chacun d’entre nous parle, crie même de ce dont nous souffrons vraiment au fond de nous-mêmes. Notre réalité profonde, notre inconscient, notre psyché, notre âme, que chacun choisisse, ils nous parlent, nous disent en permanence ce qui ne va pas mais nous n’écoutons pas et nous n’entendons pas. Pourquoi… »

Son livre peut nous permettre de relier la psyché, l’âme, la psychologie consciente et inconsciente avec le corps physique.

Il existe aussi de nombreuses thérapies brèves ou des techniques comme la sophrologie, l’EMDR et l’EFT afin de retrouver un bien être psychologique perdu.

D’autres préféreront se tourner vers des méthodes plus spirituelles et ancestrales, comme le chamanisme. Attention toutefois car le chamanisme n’est pas une théorie que l’on apprend en trois semaines de stage en Ardèche. Les vrais chamans des traditions ancestrales ont été choisis/reconnus par leurs ancêtres et ont parcouru tout un chemin d’initiation afin de parvenir à entrer consciemment en relation avec les esprits. Esprits qui sont pour eux partout et qui sont donc pour certains la cause de nos maux.

On voit aujourd’hui de nombreux occidentaux s’inscrire à des séances d’ayahuasca, plante sacrée traditionnelle d’Amérique du Sud, afin de guérir leurs problèmes psychologiques. Or dans les traditions ancestrales, c’est uniquement le chaman qui consomme cette plante pour guérir son peuple. Peuple qui vit en adéquation avec la nature au jour le jour sans souci de performance. Mais les occidentaux cherchent de plus en plus de solutions miracles pour pallier à leur manque de lucidité. Et c’est ainsi que certains se retrouvent à aller voir des thérapeutes énergéticiens tous les mois pour compenser leur manque de conscience vis-à-vis d’eux même. Mais si nous voulons être en bonne santé, c’est un travail en profondeur qui doit être effectué et pas de la symptomatologie. Seule une transparence vis-à-vis de soi, qui peut se faire grâce à de bons thérapeutes si l’on en a besoin, peut permettre de libérer le corps de ces mémoires qui nous intoxiquent et nous empêchent parfois de mettre en place de nouvelles habitudes dont notre corps a besoin.

Pour finir cette partie sur l’hygiène psychologique, nous allons rapidement aborder le sujet des croyances. Car tout comme la consommation de thérapies spirituelles, qui sont elles aussi une forme de croyance, beaucoup de personnes vivant un mal-être se tournent vers la spiritualité. Que ce soit vers une des grandes religions monothéistes ou vers des croyances druidiques, hindouistes, bouddhistes ou encore new-age et bien d’autres. Et encore une fois savoir faire la part des choses est essentielle car beaucoup se font prendre au jeu et perdent totalement leur individualité, vecteur de santé car on apprend à se respecter, pour entrer dans des dogmes qui peuvent être nocifs pour eux sur plusieurs plans et même parfois les amener à la mort car ils perdent tout discernement/esprit critique.

Nous pouvons pour finir prendre en exemple le cas de Thierry Casasnovas de la chaîne YouTube Régénère. Cet homme est aujourd’hui accusé de nombreux chefs d’inculpation, non pas parce qu’il a réellement mal agi mais simplement car certains sont rentrés dans un extrémisme qui les a menés à dégrader leur santé voire mourir, en refusant les traitements allopathiques et en ne jurant que par les jus de légumes par exemple alors que leur état de santé était très mauvais. Et donc cet homme qui s’efforce depuis des années de partager ses connaissances afin de permettre à chacun de reprendre sa santé en main, se retrouve quasiment accusé de meurtre à cause des croyances de certains. Comme pour tout dans la vie, il est important de se renseigner, de confronter les points de vue et de faire preuve de discernement si nous voulons retrouver un mieux-être sur le long terme.

Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi
Michel Odoul
Albin Michel – 2002 (ré-édition en 2022)

Conclusion

Comme nous l’avons vu tout au long de cette Fiche Pédagogique, la santé tient compte de très nombreux paramètres. Ce n’est pas une simple affaire de maladie et de médicaments ou de remède miracle mais au contraire, elle nécessite une vraie remise en question de nos vies sur tous les plans. Remise en question que nous avons vite tendance à avoir vis-à-vis de l’extérieur mais souvent moins facilement vis-à-vis de nous-mêmes. Pourtant ce sont les deux mouvements faits de manière concomitante qui pourront nous permettre d’acquérir une réelle vitalité aussi bien pour nous que pour le monde qui nous entoure. Car finalement quand on y regarde de plus près, on s’aperçoit que les maux que les humains causent au Vivant à l’extérieur d’eux sont les mêmes qu’ils s’infligent à l’intérieur d’eux-mêmes.

Les Livres incontournables

Secrets de naturopathes
Stéphane Tetart et Vanessa Lopez
Editions Le Duc – 2016

Le grand livre du bien-être au naturel
Christian Brun
Editions Eyrolles – 2012

Ma bible de l’alimentation végétarienne, flexitarienne et végétalienne
Anne Dufour et Carole Garnier
Editions Le Duc – 2018

Guide des 4000 médicaments…
Pr Philippe Even et Pr Bernard Debré
Editions Le cherche midi – 2021

Médicaments effets secondaires : la mort
John Vrapen
Editions Le cherche midi – 2015

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