Alexandre Sattler a réalisé en 2020 un Tour de France des oasis. Il a rencontré de très nombreux·euses écovillageois·e·s pour les interviewer dans le cadre d’une série de podcasts « La voix des Oasis » réalisés en partenariat avec la Coopérative Oasis, Colibris et Kaizen Magazine. Il nous a donc semblé intéressant de l’interroger pour qu’il partage avec nous ce qu’il a pu observer de manière privilégiée. Au programme de son pèlerinage : La Maison Autonome, Le Campus de la Transition, Demain en Main, Ecolectif, Ecoravie, Eotopia, Etika Mondo, La Ferme de Chenèvre, Grain&Sens, L’Ilôt des Combes, L’Arbre de Vie, La Nourrice, Le Village du Bel-Air, L’Éco-hameau de la Bénissons-Dieu, Le Château partagé, Le Moulin Bleu, Le Vesseaux Mère, Les choux lents, Les Colibres, Les Sens de Théus, Lomesson, Mas Cobado, L’Éco-hameau du Plessis, Le Moulinage de Chirols, L’Écovillage des 7 cercles, Sainte Camelle, Terre Azil, Le Vieil Audon, Le Village de Pourgues, Le Village de Eourres, mais aussi La cabane en danger et des rencontres avec Pierre Rabhi, Evelyn Adam ou encore Alexis Robert.
Voici les 12 questions que j’ai posées à Alexandre.
- Tu as visité une trentaine d’écovillages et d’écolieux. Comment s’est fait le choix ? S’agit-il des projets les plus aboutis, les plus singuliers, les plus ambitieux ?
- Ces projets sont tous très différents. Existe-t-il néanmoins selon toi un point commun entre eux ? Une origine commune qui fait la force de ces projets ?
- Quelles sont les principales raisons qui ont poussé les personnes que tu as rencontrées à créer leurs écovillages ? Et quelles sont les principales difficultés rencontrées par les écovillageoises et écovillageois dans la vie de leur projet ?
- Ces écovillages poursuivent-ils tous les mêmes objectifs ?
- Quel est selon toi le niveau de résilience moyen des écovillages que tu as visités ? Cette résilience est-elle essentiellement alimentaire et/ou énergétique ? Ou s’étend-elle à d’autres dimensions (hydrique, sanitaire, sécuritaire, économique, financière…) ? Est-elle envisagée uniquement à l’échelle du lieu ou de manière territoriale en lien avec d’autres initiatives alternatives (fermes bio, coopératives, autres écolieux, recycleries, écoles alternatives…) ?
- Penses tu que l’aspect sécuritaire est important pour un ecovillage ?
- Parmi ces écovillages, y en a-t-il qui créent des solidarités/ponts avec les populations urbaines ?
- Tu as forcément dû avoir des coups de coeur ? Quels sont-ils ? Et pourquoi ?
- Lors du confinement de très nombreuses personnes ont quitté les villes pour se mettre au vert et les écovillages ont constaté une explosion du nombre de candidat·e·s intéressé·e·s par la vie en communauté en milieu rural. Penses-tu qu’un déclic s’est créé dans la population ?
- Quels sont les conseils que tu donnerais à une personne ayant le projet de créer un écovillage ou d’en rejoindre un lieu existant ? Quels seraient selon toi les points de vigilance à observer ?
- Quelle est la proportion d’écovillageois·e·s qui ont abandonné leur activité professionnelle précédente pour consacrer leur temps et leur énergie à la vie du lieu vs celles et ceux qui ont simplement changé de cadre de vie tout en conservant leur activité initiale ?
- As-tu toi-même le projet de t’installer un jour dans un écovillage ? Si oui, dans quel lieu que tu as visité t’installerais-tu sans hésiter ?
Il y répond dans la seconde interview de L’Archipel du Vivant qui est également notre tout premier Podcast :
Si ce podcast est une belle opportunité de découvrir la série de podcasts « La voix des oasis », c’est également l’occasion de mettre en lumière le travail aussi riche qu’éclectique d’Alexandre, photographe-baroudeur, magicien du son et de l’image ! Vous retrouverez sur son site web Gaïa Images ses différents reportages photo et vidéo et notamment « La voix des oasis« .
Vous pouvez aussi écouter l’ensemble des podcasts sur le site du mouvement Colibris.
Merci Alexandre ! 😉
Nous vous donnons RDV jeudi prochain pour une nouvelle interview.
Merci pour votre travail et partage.
Tout le plaisir est pour nous ! 😉