Avec la révolution industrielle du 19e siècle, de nombreuses ressources naturelles (dont la constitution a parfois demandé des dizaines de millions d’années) ont commencé à être exploitées intensivement et à moindre coût par les pays occidentaux, conduisant aujourd’hui une partie de l’humanité à vivre dans une économie de surabondance.

À l’origine de cette croissance fulgurante, le développement d’un système de capitalisme mondialisé, reposant sur des lois coupées du monde Vivant (celles du profit et de l’accumulation), qui a provoqué la marchandisation et la standardisation de la terre et des travailleurs, et a multiplié les besoins consuméristes factices et les dépendances.

Dans sa forme exacerbée actuelle, ce système consiste à produire et à écouler, à grands renforts de publicité, n’importe quoi, n’importe où, et dans n’importe quelles conditions, tant qu’il s’en dégage un profit financier.

Alors que l’idéologie capitaliste gouverne de plus en plus les comportements des individus et les politiques économiques et sociales des États, elle bute cependant désormais sur des limites sociales et écologiques. Sociales, car la recherche immodérée de profits comme principe de base, engendre des inégalités croissantes, de la précarité, un chômage endémique, des troubles psychologiques, et des conflits sociaux. Écologiques, car la physique invalide la possibilité d’une surexploitation infinie des ressources et des puits à déchets, et car les conséquences des dérèglements climatiques et écosystémiques seront dévastatrices et incontrôlables.

Éviter le crash nécessitera vraisemblablement, pour les pays les moins sobres, de réduire massivement leurs consommations de ressources, de réduire leurs populations, et de piloter des économies régénératives (par des subventions, taxes, limites, interdictions), pour produire et répartir plus justement et écologiquement, en vue de satisfaire les besoins sociaux essentiels, dans l’intérêt général et non plus dans le seul intérêt du profit. Quant à savoir si le bonheur est accessible en dehors d’un consumérisme effréné, peut-être suffit-il de méditer sur le fait que notre confort de vie est aujourd’hui immensément supérieur à celui de Louis XIV, et de penser avec André Gorz : « Nous pouvons être plus heureux avec moins d’opulence, car dans une société sans privilège, il n’y a pas de pauvres ».

Crédit photo principale : Fait divers : lancé à une allure vertigineuse, le capitalisme s’écrase sur le mur des limites planétaires.
Acrylique et gesso sur cire. 23 x 12 x 5 cm. 0,5 kg.

 

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