On se réveille !

Après 2,8 millions d’années d’évolution (apparition du genre Homo), nous voilà arrivés au 21e siècle. On sait aujourd’hui que cette période est l’une des pires qu’ait connu notre planète et ses habitants depuis des millions d’années. L’ère industrielle débuté au 20e siècle a, par le biais de l’extraction et de l’exploitation d’énergies fossiles comme le pétrole, complètement bouleversé l’environnement dont tous les êtres vivants dépendent sur Terre. Ainsi nous serions passé à une nouvelle ère géologique appelée “anthropocène” où l’Homme a une influence majeure sur la géologie de la planète (océan, sol, air, climat). Les catastrophes géologiques naturelles étant par exemple les glaciations, les éruptions volcaniques ou les impacts de météorites comme ceux qu’ont connus les dinosaures.

Cet impact se traduit en grande partie par le réchauffement climatique via les émissions de gaz à effet de serre émises par les activités humaines. Bien que l’effet de serre soit un phénomène naturel, les activités humaines l’accentuent et l’accélèrent dangereusement au point que les océans se réchauffent et s’acidifient détruisant les récifs coraliens indispensables à la chaîne alimentaire, la fonte des glaces s’accélère, ce qui augmente le niveau des océans, l’eau douce se raréfie, les zones désertiques gagnent du terrain créant famines et poussant les populations à migrer vers des milieux moins hostiles… À cause des activités industrielles et du consumérisme qui en découle, la concentration de plastique dans les océans est supérieure à certains endroits à celle du plancton. Les forêts, captatrices de CO2 et productrices d’oxygène, sont chaque seconde victimes de la déforestation. Les principales raisons de la déforestation sont l’agriculture intensive et l’élevage. L’ agriculture intensive consomme énormément d’eau, l’élevage davantage, l’élevage bovin étant celui qui en consomme le plus (plus de 10 000 litres d’eau pour 1kg de viande). En effet il faut faire pousser les céréales avec de l’eau pour nourrir ensuite les animaux qui consomment eux aussi beaucoup d’eau et attendre qu’ils grandissent, sans parler des transports des céréales et finalement de la viande jusqu’à l’assiette. En plus de produire des émanations de GES comme le méthane et le protoxyde d’azote, l’agriculture conventionnelle épuise les sols, pollue les rivières et créé des problèmes sanitaires et environnementaux sans précédent en utilisant des pesticides et des engrais chimiques. Toutes ces activités ont pour résultat la diminution des biotopes, la disparition d’espèces animales et végétales, si bien que la Terre est en train de subir sa sixième extinction de masse. C’est d’une tristesse absolue et c’est une véritable honte après 2,8 millions d’années d’évolution.

L’ enjeu de ce début de siècle, c’est la prise de conscience et la réaction de la population. La prise de conscience de cette réalité toxique à court terme dans laquelle nous sommes tous acteurs et la responsabilité de chacun au travers de ses actes. Difficile de se sentir concerné et de faire le lien entre ces désastres et son propre comportement. Pourtant, dans les pays riches dont nous faisons partie, les systèmes économiques et les décisions politiques des dernières années sont responsables des désastres actuels, sans parler de la responsabilité et l’influence des nombreux lobbies industriels. Nous devons donc les remettre en question, les réinventer afin de ne pas entraîner le reste du monde dans cette folie. Bien-entendu, plus qu’un sentiment de culpabilité, c’est un sentiment de responsabilité qui doit en émerger.

Ainsi si la déforestation massive, l’élevage industriel, l’agriculture intensive, les usines et activités industrielles sont les principales causes du réchauffement climatique et des catastrophes qui en découlent, on peut facilement comprendre que le boycott des produits industriels peut en partie résoudre bien des problèmes. En tant que citoyens et consommateurs, nous avons un pouvoir (alliance de la conscience et du porte-monnaie ) de faire changer les choses par nos choix et notre comportement. Boycotter les marques industrielles d’un côté, valoriser la production locale de l’autre, acheter si cela est nécessaire, boire de l’eau du robinet, manger des produits de qualité produits ou fabriqués près de chez nous… Ces actions vont avoir comme effets de valoriser la production locale et de favoriser l’autonomie, de préserver les forêts et la biodiversité sur terre et dans l’océan. L’ agriculture raisonnée comme la permaculture, les AMAP, l’agro-écologie ou l’agro-sylvo-pastoralisme sont des solutions alimentaires aux problématiques actuelles. L’ économie circulaire, la recherche et l’innovation comme le biomimétisme qui s’inspire de la nature, les énergies renouvelables… tous ces domaines sont des courants actuels qu’il faut valoriser et dans lesquels il faut s’investir. Ainsi la connaissance de notre environnement alliée à la créativité et à l’imagination vont permettre la création de nouveaux emplois, de nouvelles façons de vivre, de voir et d’enseigner.

La planète est un paradis dont nous sommes tous responsables. Aujourd’hui nos connaissances environnementales nous permettent de comprendre qu’elle fonctionne sur des équilibres et des cycles fragiles, rompus par les activités humaines actuelles. Cette prise de conscience doit se traduire par des actes de boycott d’un côté et de valorisation de l’autre. Pour voir rapidement apparaître un monde plus humain qui fonctionne en phase et en synérgie avec l’environnement et dans lequel chacun est conscient qu’il ne joue plus un rôle négatif mais positif !

 

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