Enfance et adolescence.

Bien que grandissant en ville, j’ai la chance de pouvoir passer une bonne partie de mon temps libre au vert. J’y passe la plupart de mon temps à construire des cabanes, nager dans des ruisseaux froids, marcher pieds nus, cuisiner sur un feu, dormir sous les étoiles, contempler le coucher de soleil, écouter les oiseaux chanter, observer les insectes, grimper dans les arbres, courir dans la forêt, arpenter les chemins de terre avec mon VTT.

À 18 ans, à la fin de mes études secondaires, je réalise un travail de fin d’étude sur le thème du réchauffement climatique (on est alors en 2003). J’enchaîne avec des études de géographie. C’était pour moi une évidence vu que depuis tout gamin je rêvais d’être explorateur. J’étais passionné par les récits d’aventuriers, la formation des paysages, les roches (ma première élocution en primaire portait sur le cycle des roches) et le fonctionnement des écosystèmes (camps natures, ateliers au musée des sciences naturelles, etc).

Fin des études et début de la vie professionnelle

Nous sommes en 2008 et je commence à travailler comme glaciologue dans le labo où j’ai réalisé mon mémoire de master en sciences géographiques. J’ai la chance de participer à des expéditions scientifiques polaires et des conférences internationales. De l’extérieur tout me réussit mais j’ai déjà l’impression de me déconnecter complètement du vivant. Je passe mon temps entre la rédaction d’articles et l’analyse de données dans mon ordinateur. Et surtout j’ai l’impression que mon travail n’a que très peu d’impact sur la régénération du vivant tellement il s’agit d’un sujet de recherche ultra-spécifique.

Printemps 2010

Je n’obtiens pas ma bourse pour me lancer dans une thèse de doctorat. Je trouve alors un poste dans le domaine de la gestion de l’eau pour une institution publique. Pour me rendre au travail, je délaisse les transports en commun au profit du vélo. Je me mets alors à lire assidument le site carfree.fr. J’avais déjà bien intégré la changement climatique mais j’y découvre de nombreux articles sur le pic pétrolier et les limites à la croissance. Cette prise de conscience quant à la menace d’un effondrement de notre société thermo-industrielle me conduit à mener une importante réflexion quant aux solutions d’adaptation à mettre en œuvre tant au niveau collectif que personnel. Ma quête de stratégies d’adaptation et ma volonté de me constituer des poches d’émancipation face au totalitarisme marchand me font progressivement tendre vers un mode de vie plus sobre et minimaliste grâce auquel je me sens un peu plus libre, résilient et autonome.

Printemps 2012

L’écran me tue et je démissionne. Je prends l’été pour faire le point. Mais mon ancien labo vient me recruter et me propose alors de participer à une mission en Antarctique. Je ne refuse pas une telle opportunité moi qui rêvait d’aventure. Sous les conseils du directeur du labo, je soumets une nouvelle demande de financement de thèse même si au fond de moi je sentais que ce n’était pas vraiment ce que je voulais faire. Mais mon directeur et bien d’autres ont de bons arguments et croient en moi. Je me dis : « Tentons et on verra bien, ça ne m’oblige à rien !« .

Rencontre avec des manchots empereurs en Antarctique.

.

Janvier 2013

Mon expédition en Antarctique se termine. Mon équipe et moi-même sommes en Nouvelle-Zélande avant de rentrer en Europe. J’apprends que mon projet de thèse est retenu et que je serai financé pendant 4 ans. J’aurais dû sauter au plafond mais cela m’angoissait plus qu’autre chose. Vais-je vraiment retourner travailler derrière un ordinateur toute la journée ? Mais en même temps comment pourrais-je cracher dans la soupe et refuser de me lancer dans une carrière que bien d’autres envieraient ? Je pars seul en rando pendant deux semaines pour faire le point. J’ai dans ma poche un PVT (permis vacances travail) néo-zélandais qui me permet d’y rester un an et de faire du wooffing, travailler dans des fermes, etc. Finalement je reste dans ma zone de confort et n’ose pas faire le grand pas ! Je rentre donc au pays et j’entame ma thèse de doctorat. Plus simple de se conformer à ce qui est considéré comme une marque de réussite que de m’écouter et accepter l’incertitude d’un chemin à tracer moi-même !

Je vis donc toujours en ville et bien qu’ayant la chance d’habiter un quartier vert dans une grande maison en colocation disposant d’un jardin, je passe la plupart de mon temps, comme prévu, le cul vissé sur une chaise et les yeux rivés sur un écran d’ordinateur. Heureusement qu’il y a les week-ends et les vacances pour s’évader au vert ! Trois années passent et je finis par me considérer comme un pur produit de la « rat race ». Au bureau de 9h à 5h, tous les jours, perdu dans une grande ville. Réalisant de plus en plus que mon travail ne fournit aucun impact tangible et positif sur la régénération du vivant, mon sentiment d’utilité diminue drastiquement. J’ai l’horrible sensation de gaspiller mon temps et mes talents dans un cadre où je me sens en déficit de connexion à la nature, enfin au Vivant 2.

Décembre 2015

Nouvelle démission, j’abandonne la thèse en cours de route ! Un ami me propose de travailler comme développeur dans sa petite startup. J’y voyais l’opportunité de pouvoir travailler en télétravail complet au vert et l’espoir de pouvoir quitter la ville pour m’installer à la campagne où je consacrerais mon temps libre à ce qui compte vraiment pour moi. Mais au bout de 6 mois, je me sens en complète dissonance et je démissionne encore. On ne m’y reprendra pas ! Je fais le point. Je lis énormément de récits de personnes qui ont fait le choix radical de tout plaquer pour vivre en raccord avec leurs valeurs écologiques.

Automne 2016

Je prends la décision de partir faire du wwoofing aux Canaries (oui, à cette époque j’étais encore plus ou moins en paix avec le fait de prendre l’avion pour ce type de destination).

Je revis pleinement ! Je dors sous tente pendant 3 mois, j’aide à la création d’un jardin d’Eden chez des particuliers, je suis tout le temps dehors, je me baigne dans l’océan, je vois des ciels étoilés comme je n’en ai jamais vu, je randonne dans des montagnes d’une beauté incroyable ! Je suis tout le temps en mouvement, je dors comme un bébé, je mange tous les jours des fruits délicieux produits localement. C’est le paradis ! Je me dis que c’est là que je veux vivre !

Se pose alors l’épineuse question de comment financer l’achat d’un terrain là-bas ! Pas de pactole personnel à investir et encore moins d’héritage familial. Que pourrais-donc bien faire ? Je sais coder et il pleut littéralement du travail dans le domaine de l’analyse de données géospatiales. Je rempile donc pour un boulot… de développeur (à nouveau en lien avec les sciences de la Terre hein) ! Mais pourquoi faire ce choix ? Ce n’en était pas vraiment un ! Il fallait bien faire rentrer des sous avant de pouvoir recréer quelque chose là-bas !

Printemps 2017

Retour au pays et j’entame donc un nouveau CDI en tant que data-scientist dans le domaine de l’agrométéorologie avec pour but de me constituer un petit bas de laine le temps de trouver un terrain aux Canaries. Et j’ai aussi l’espoir secret qu’avec mes compétences montantes de data-scientist, je pourrais facilement un jour travailler à mi-temps en freelance depuis mon petit lopin de terre canarien. Le plan semble bien ficelé. Surtout que j’ai noué une profonde amitié sur place avec un camarade lui aussi décidé à s’installer là-bas. Deux ans passent, je suis toujours en contact avec mon camarade resté sur place et en avril 2019 il me dit avoir trouvé un terrain correspondant à nos critères. Ca tombe bien, j’ai pu rassembler les fonds nécessaires à son achat (économies, petits coups de pouces et prêts d’amis/famille) !

Juin 2019

Je retourne sur place pour signer l’acte de vente ! Ca y est, je suis copropriétaire d’un hectare d’anciennes terrasses de culture perdues dans la montagne canarienne. Il est temps de poser ma démission et de préparer mon grand départ. Je passe l’été au pays avec les amis et la famille avec une grande excitation de cette liberté qui bientôt s’offre à moi ! J’ose enfin quitter ma zone de confort pour vivre consciemment ! Un truc me dérange toutefois un peu : le besoin d’avion pour se rendre sur place. Mais personne n’est parfait n’est-ce pas ? Je m’arrange avec ma conscience et tout va bien.

Vue sur les 2 maisonnettes de notre terrain canarien

.

Octobre 2019

C’est le grand départ. Je me retrouve avec mon camarade et sa compagne sur notre terrain qui dispose de 2 maisonnettes de 40 m² chacune. Ni eau ni électricité ! Ca ne nous fait pas peur. On passe tout l’hiver à nettoyer les maisons et leurs abords et à nous construire nos premiers meubles faits de récup’ trouvées dans la rue et dans les déchetteries environnantes. On noue de nouvelles amitiés. Je m’y sens super bien !

Tout est à faire ! On plante nos premiers arbres, on amène l’eau, on installe un petit panneau solaire de fortune pour charger nos frontales et nos téléphones. La vie est belle, tout roule ! Je partage mon temps entre des chantiers d’éco-construction, ma dégooglisation (j’en parlerai prochainement), la rénovation et l’aménagement de ma maisonnette, la découverte de l’île et ses habitants.

Une première version de la cuisine rudimentaire faite de récup’. Il y a bien un frigo mais il n’est pas branché !

.

Février 2020

La pandémie nous tombe dessus ! Je passe 60 jours de rêve confinés sur mon petit coin de paradis avec mes deux acolytes. Mais au bout d’un moment, plus moyen d’avancer dans les travaux et pas moyen de développer une activité sur place comme j’imaginais le faire (artisanat, stages de reconnexion nature, etc). L’angoisse de ne pas savoir comment faire un peu d’argent se réveille. Que faire ? Par facilité je reprends une nouvelle mission de data-scientist, dans le domaine de l’énergie cette fois, et en full télétravail !

Juin 2020

Nouveau retour au pays pour signer le contrat, récupérer un ordinateur et passer l’été covid en bulle près des miens. Là je commence à réaliser que mon projet aux Canaries a un gros point faible : l’éloignement. Bien que j’ai pu me trouver un coin de paradis à prix très abordable et où vivre sobrement au grand air, je suis complètement tributaire d’une aviation à bas prix. Une commodité destructrice et surtout sans avenir face aux chocs systémiques à venir. Mais je pensais pouvoir être encore tranquille pour un bon moment et je me disais que faire un aller-retour par an était un compromis acceptable. La pandémie m’a rattrapé et m’a montré à quel point tout pouvait très vite basculer plus vite que je ne l’imaginais. Un sacré grain de sable dans mon rouage presque parfait…

Octobre 2020

J’ai passé tout l’été au pays dans mon ancienne colocation. Un second confinement est annoncé. Inimaginable pour moi de me retrouver confiné en plein hiver dans le Nord avec un boulot à l’ordinateur. Je m’arrange une nouvelle fois avec ma conscience et saute dans le premier avion pour les Canaries. Pas d’électricité sur place ? Qu’importe, j’improviserai. Là-bas on ne parle pas de confinement mais uniquement de restrictions. Au pire je trouverai bien quelqu’un depuis chez qui travailler. Et c’est ce qui se passe. Je rencontre une française qui s’est installée sur l’île juste avant le premier confinement. Je travaille depuis l’appartement qu’elle loue le temps qu’elle rénove la ruine de la ferme qu’elle vient d’acheter en vue d’y développer une activité de maraîchage bio. On finit par se mettre en couple. Je suis heureux d’avoir rencontré quelqu’un qui aspire au même mode de vie que moi. Je pourrai petit à petit décrocher de mon boulot de geek et travailler avec elle à la ferme. Je me sens pour la première fois de ma vie prêt à avoir des enfants. Les travaux d’aménagement low-tech de ma maisonnette avancent bien. On dispose enfin de l’électricité grâce aux panneaux solaires.

En télétravail depuis ma maisonnette canarienne pourvue d’électricité

.

Janvier 2022

Ma compagne est enceinte. On décide que l’on passera la fin de la grossesse sur le continent, proche de nos familles. Nous rentrons en mai et logeons dans mon ancienne colocation où reste toujours une petite chambre pour m’accueillir. Nous sommes à quasi 6 mois de grossesse et repassons tous les examens de routine. Contrairement à ce qui avait été dit en Espagne, notre enfant est porteur d’un grave handicap.

Juin 2022

A 6 mois de grossesse, nous prenons la difficile décision d’euthanasier notre enfant in-utero. Il aura donc fallu procéder à un accouchement par voies naturelles d’un enfant mort-né. Nous sommes dévastés, effondrés, épuisés. Ma compagne ne veut plus entendre parler des Canaries. Elle veut se reconstruire une vie en France, proche de sa famille. Moi qui allait devenir Papa, je me radicalise quelque peu dans ma volonté d’agir pour la régénération du Vivant, nécessaire à la survie des générations suivantes. Et les événements du monde (catastrophes naturelles liées au réchauffement climatique, envolée des prix de l’énergie, conflit en Ukraine, etc.) ne font que renforcer cette radicalité grandissante.

Août 2022

Trois mois après la perte de notre enfant, ma compagne me pose un ultimatum : « Ou tu me refais très rapidement un enfant ou je te quitte« . Je lui explique que je veux d’abord recréer un cadre de vie dans lequel je me sens pleinement raccord avec mes valeurs et ma vision du monde avant de me relancer dans la conception d’un enfant. Désormais il ne serait plus question de m’arranger avec ma conscience. J’ai besoin d’être entier et intègre si j’ai la responsabilité d’élever un enfant. Ne pas m’entendre lui dire « oui, recommençons tout de suite qu’importe notre situation » ne lui plait pas. Et quelques semaines plus tard, j’apprends qu’elle me trompe avec un gars à peine rencontré. Je suis vraiment à bout. Elle finit par reconnaitre s’être trompée… avant que je ne la surprenne une nouvelle fois avec ce même gars alors qu’on venait le matin même d’emménager dans une petite location au vert. Je m’effondre, je finis aux urgences psychatriques (ça fait des nuits que je ne dors quasi plus). Je suis mis en arrêt maladie, je retourne vivre dans ma colocation. Durant 3 mois, elle revient plusieurs fois vers mois pour à chaque fois finir par mieux me rejeter et me descendre aussitôt que je me décide à refaire un pas vers elle. Je finis par avoir de terribles crises d’angoisse. Mon médecin me met en arrêt de 8 mois pour cause de dépression. Je suis au fond du trou.

Janvier 2023

Des amis de longue date m’invitent à me reconstruire chez eux loin de tout ça dans le Sud-ouest de la France. J’y vais. Je passe des jours à dormir et tenter de digérer tout ça. Ils prennent soin de moi, me préparent de délicieux repas, me font rencontrer du monde. On travaille beaucoup au jardin et on joue avec les enfants ce qui me fait beaucoup de bien. Les semaines et les mois passent et je reprends petit à petit confiance en moi et en la vie. Pour ma santé mentale, j’ai aussi définitivement coupé tout contact avec mon ex.

Et là, par hasard, j’apprends qu’un cours de conception en permaculture animé par Andy et Jessie Darlington sera donné dans un écolieu du coin. Je m’y inscris. Et c’est la grande révélation ! Je me sens comme un poisson dans l’eau. J’ai l’impression que la permaculture est le point de convergence de tous mes centres d’intérêts : régénération du vivant, communauté résiliente, lecture du paysage, sciences de la Terre et action concrète au grand air ! En fait j’étais un permaculteur qui s’ignorait ! C’est décidé, c’est dans cette voie que je vais poursuivre !

Juin 2023

Je remercie et salut mes amis du Sud-ouest et retourne passer l’été à la colocation. Je prends la décision de revendre ma part de terrain aux Canaries car je ne veux plus dépendre de l’avion pour mener ma vie, aussi chouette soit-elle là-bas sur mon île. Je profite de l’été pour passer du bon temps avec les amis et me fixer de nouveaux objectifs de vie.

Août 2023

Aujourd’hui, grâce à la terrible épreuve que j’ai traversé et l’effroi dans lequel je me suis retrouvé, je me rends compte de la chance incroyable que c’est qu’être en vie. Je n’ai plus envie de la gâcher avec des peurs, des barrières mentales, des conventions ou encore des pressions sociales qui nous empêchent trop souvent d’être entièrement raccord avec nous-mêmes. Je me sens plus libre, je me connais mieux, je sais ce qui compte vraiment pour moi et j’ai l’impression qu’un immense champ des possibles s’est ouvert devant moi. J’ai envie de le cultiver à ma façon, qu’importe s’il faut prendre ce que j’appelais autrefois « des risques ».

Je suis loin de faire tout ce qu’il faudrait faire pour être pleinement raccord avec les valeurs que je défends. Je peux m’améliorer sur de nombreux points. C’est un cheminement en cours. Je tente de rester indulgent envers moi-même pour ne pas me faire ronger par l’anxiété.

Là je reprends mon ancien boulot, je vais repondre du code, bosser derrière mon ordinateur, mais je sais que c’est temporaire (vais-je d’ailleurs tenir le coup plus de quelques semaines ?), le temps de récupérer l’argent de la revente de mon terrain aux Canaries. Avec ces économies, je compte partir à pied, en bus, en train ou à vélo à la rencontre des acteurs d’un autre monde soucieux du vivant, me former auprès d’eux, passer mon diplôme de permaculture appliquée et accompagner des personnes en transition. C’est pour ça que j’ai lancé Les Utopisteurs.

Je n’ai aucune idée de où me mènera ce projet. Mais c’est simplement ce que j’ai envie de faire aujourd’hui. Le chantier de transformation de la société est énorme et il y a des milliers de façon d’y contribuer en continuant à s’émerveiller. Je suis convaincu que je trouverai la mienne. Celle qui me correspond pleinement, celle où je peux être entièrement moi-même, sans filtre. Qu’importe qu’elle fasse à peine la différence, je me serai écouté, j’aurai fait ce qui me semble juste et j’avancerai sans plus me fourvoyer pour plaire à une forme de norme. Le Vivant a besoin de chacune de nos contributions.

Crédit photos : photos de la collection personnelle de l’auteur.

 

Cet espace est le vôtre.

 

Vous souhaitez raconter comment s’est passé votre déclic, partager une anecdote liée à votre prise de conscience, exprimer une émotion ressentie par rapport à la gravité de la situation ou à l’inertie de la population, témoigner sur votre changement de vie, diffuser des conseils pratiques utiles sur l’autonomie alimentaire ou énergétique, pousser un coup de gueule, inviter d’autres personnes à découvrir l’un de vos coups de coeur, livrer le fruit de votre analyse ou de votre réflexion, proposer votre propre vision d’un avenir joyeux ou d’un futur plus sombre ?

Vous avez une vraie plume ou simplement envie d’écrire un texte, vous êtes photographe professionnel·le ou amateur·e, vous dessinez, peignez ou sculptez, vous êtes musicien·ne et vous avez composé un morceau, vous chantez ?
Nous accueillons ici tout type de contenus.

Vous êtes partant·e, mais vous n’osez pas le faire sur Facebook (ou ailleurs) de peur de provoquer des réactions agressives dans l’enfer des réseaux sociaux ?

Envoyez-nous votre contenu par mail et nous le publierons ici-même.
contribution@archipelduvivant.org

Bienvenue à toutes et tous !

 

Notre indépendance est sacrée. Soutenez L’Archipel du Vivant !
Impossible de mener à bien notre ambitieux projet sans vous, sans votre soutien.
Tous les contenus de ce site Ressources sont librement accessibles et partageables (licence(s) libre(s)). Et une grande partie de nos interventions sont gracieuses.
Notre ONG est une association à but non lucratif, au service du bien commun, totalement indépendante par rapport aux institutions. Volontairement, nous avons fait le choix de ne bénéficier d’aucune subvention publique.
Notre survie et la poursuite de notre belle aventure dépendent de vos dons.
Pour continuer d’œuvrer au service du Vivant et d’un monde nouveau, votre aide est infiniment précieuse.
Chaque don (mensuel ou ponctuel) – même d’1 € – est utile. Cela ne vous prendra que 2 ou 3 minutes.
Nous comptons sur vous. Un immense merci d’avance !