Fiche Pédagogique Écologie profonde
par Aline Bué
Écologie profonde
Le terme écologie profonde («deep ecology») a été défini en 1973 par le philosophe norvégien Arne Næss dans l’article The shallow and the deep, Long range ecology movement. A summary paru dans sa propre revue Inquiry. Cette définition intervient plus de 100 ans après la naissance du terme « écologie », inventé en 1866 par le biologiste allemand et héritier de Darwin, Ernst Haeckel. Et pour cause, en 100 ans, le mot écologie n’a pas toujours été utilisé de la bonne façon.
Selon Arne Næss, l’écologie profonde est le ressenti vécu de notre appartenance à la grande toile de la Vie qui « restitue à tous les êtres vivants et à la nature une valeur intrinsèque, indépendamment de leur utilité pour les êtres humains. Naess montre que l’affection pour tout ce qui est vivant » ou « écosophie » est « au cœur du développement personnel, de la formation de l’identité sociale… et d’une société plus juste ».
Arne Næss définit donc « l’écologie profonde » en opposition à « l’écologie superficielle » (shallow). L’écologie étant l’étude des relations des systèmes vivants avec leur milieu, elle peut parfaitement rester purement philosophique et donc superficielle. Pour le philosophe norvégien, l’écologie superficielle est « une pensée et une pratique écologique anthropocentrées et court-termistes, dont les mesures de surface ne visent qu’à améliorer le confort et le niveau de vie des populations occidentales. Les politiques prétendument écologiques des pays industrialisés ne se soucieraient que de la pollution et de l’épuisement des ressources – et encore… Or, elles devraient prendre acte de préoccupations plus profondes touchant aux principes de diversité, de complexité, d’autonomie, de décentralisation, de symbiose et d’égalitarisme. » Mathilde Ramadier – L’écologie profonde – Que sais-je édition, 2023
Le terme a été boudé en France pendant longtemps, car en inadéquation avec le discours des politiques. Il remet en cause le système dans lequel nous vivons : il soutient que le concept de croissance économique et de développement durable ne sont pas des solutions pérennes pour régler la catastrophe écologique. Dans son livre, Mathilde Ramier remarque qu’il semble mieux considéré depuis 2008. Il est désormais « accueilli par des maisons d’édition telles que Dehors ou Wildproject ». Selon elle, l’écologie profonde « invite à sortir d’une vision anthropocentrée du monde et de la vie, à revoir en profondeur nos valeurs éthiques, notre place dans le vivant, notre conception de tout ce qui est différent de nous et que l’on désigne, dans un mouvement de détachement par « la nature » ».
Plan de la Fiche
- Un mouvement philosophique devenu mouvement social
- Les principes de base du mouvement de l’écologie profonde
- La volonté de mettre en place un changement sur le long terme
- Penser comme une montagne
- Le mouvement de l’écologie profonde en action
- Les livres incontournables
- Les vidéos à voir absolument
Arne Næss and the deep ecology movement – Version courte
Un mouvement philosophique devenu mouvement social
Lorsque Arne Næss définit l’écologie profonde, il précise que l’écologie profonde est un concept que chacun s’approprie. « We cannot expect, or even wish, to have a single way of expressing ourselves. I have mine. » soit « Nous ne pouvons pas attendre, ou même espérer, que tout le monde ait une seule façon de s’exprimer. Moi, j’ai la mienne. »*
Arne Næss est un philosophe et il définit ce terme dans ce contexte : « One must avoid looking for one definite philosophy or religious view among the supporters of the deep ecology movement. There is a rich manifold of fundamental views compatible with the deep ecology platform. And without this, the movement would lose its transcultural character. » soit « Nous devons éviter de chercher un point de vue unique, qu’il soit philosophique ou religieux, parmi les supporters du mouvement de l’écologie profonde. Il y a une riche diversité de points de vue fondamentaux qui sont compatibles avec la base de l’écologie profonde. Et sans ça, le mouvement perdrait son caractère transculturel. » *
L’écologie profonde est un mouvement qui appartient à l’écosophie. Eco vient du mot oïkos en grec qui signifie maison et par extension environnement. Et sophie de sophia, la sagesse. L’écosophie est un mouvement philosophique qui invite à se détacher d’une vision anthropocentrée de la nature.
« « Écosophie » est composé du préfixe « éco» que l’on trouve dans « économie » et dans « écologie », et du suffixe « sophie » que l’on trouve dans « philosophie » […]. La sophia n’a aucune prétention scientifique spécifique, contrairement aux mots composés de logos (« biologie », « anthropologie », « géologie », etc.), mais toute vue de l’esprit dite « sophique » doit être directement pertinente pour l’action (…). La sophia signifie le savoir intuitif (acquaintance) et la compréhension, plutôt que la connaissance impersonnelle et abstraite » — Arne Næss, Écologie, communauté et style de vie (1989), Dehors, 2008
Bill Devall, professeur de sociologie aux États-Unis et co-auteur avec Arne Næss de l’œuvre The ecology of wisdom (2008), définit l’écologie profonde selon les critères suivants :
- un mouvement social
- basé sur l’écologie dans le sens où on s’intéresse à la relation entre les habitants et leur habitat
- une écologie sur la longue durée: on ne pense pas seulement à un futur confortable, mais à un meilleur système dans son ensemble.
Les 8 principes de base du mouvement de l’écologie profonde
Ces principes ont originalement été formulés par deux philosophes qui ont travaillé avec Arne Næss, Bill Devall et Georges Sessions, dans leur livre Deep Ecology (Gibb Smith, Salt Lake City, 1985, p. 70). Voici la formulation originale puis la traduction proposée par Alice Bué :
1. The flourishing of human and non-human life on Earth has inherent value. The value of non-human life-forms is independent of the usefulness of the non-human world for human purposes.
2. Richness and diversity of life forms are also values in themselves and contribute to the flourishing of human and nonhuman life on Earth.
3. Humans have no right to reduce this richness and diversity except to satisfy vital needs.
4. The flourishing of human life and cultures is compatible with a substantial decrease of the human population. The flourishing of non-human life requires such a decrease.
5. Present human interference with the non-human world is excessive, and the situation is rapidly worsening.
6. In view of the foregoing points, policies must be changed. The changes in policies affect basic economic, technological, and ideological structures. The resulting state of affairs will be deeply different from the present and make possible a more joyful experience of the connectedness of all things.
7. The ideological change is mainly that of appreciating life quality (dwelling in situations of inherent value) rather than adhering to an increasingly higher standard of living. There will be a profound awareness of the difference between big and great.
8. Those who subscribe to the foregoing points have an obligation directly or indirectly to participate in the attempt to implement the necessary changes.
1. L’épanouissement de la vie humaine et non-humaine sur Terre a une valeur intrinsèque. La valeur des formes de vie non-humaine est indépendante de son utilité ou non dans l’accomplissement des objectifs des humains.
2. La richesse et la diversité des formes de vie sont aussi des valeurs en elles-mêmes et contribuent à l’épanouissement de la vie humaine et non-humaine sur Terre.
3. Les humains n’ont pas le droit de réduire cette richesse et cette diversité, sauf pour satisfaire des besoins vitaux.
4. L’épanouissement de la vie humaine et des cultures est compatible avec une décroissance substantielle de la population humaine. L’épanouissement de la vie non-humaine requiert une décroissance de ce type.
5. L’actuelle ingérence humaine dans le monde non-humain est excessive et la situation empire rapidement.
6. Au vu des points précédents, les politiques doivent être changées. Les changements politiques affectent les structures économiques, technologiques et idéologiques de base. La situation résultant de ces changements sera profondément différente et rendra possible une expérience plus heureuse de la connexion de toutes choses.
7. Le changement idéologique consiste principalement à apprécier la qualité de la vie (résidant dans des situations qui ont une valeur intrinsèque) plutôt que d’adhérer à un niveau de vie de plus en plus élevé. Il y aura une prise de conscience profonde de la différence entre ce qui est grand et ce qui est bien.
8. Ceux qui adhèrent aux points précédents ont l’obligation directe ou indirecte de participer à la tentative de mise en œuvre des changements nécessaires.
La volonté de mettre en place un changement sur le long terme
Pour Arne Næss, l’écologie superficielle est « celle qui s’en tient à la lutte contre la pollution et l’épuisement des ressources. Et comme ce qui a pour seul but de maintenir la santé et l’abondance matérielle des populations des pays développés ».
George Sessions, environnementaliste américain qui a donc travaillé avec Arne Næss, donne un autre mot pour qualifier l’écologie superficielle : l’ « écologie de réforme ». L’écologie superficielle met en place des réformes qui ont des impacts à court terme. Le développement durable est de l’écologie superficielle. Le développement durable a certains impacts positifs pour la planète, mais ce n’est pas assez.
Penser comme une montagne
L’écologie profonde a pour ambition d’instruire une écosophie dans notre manière de vivre et dans les décisions des politiques. La pensée d’Arne Næss vient aussi de sa propre expérience avec la nature. Il était un alpiniste confirmé et conseillait de « penser comme une montagne », c’est-à-dire de voir les choses dans un contexte d’interconnexion avec la nature.
« L’écologie profonde c’est aller plus loin qu’un type d’environnementalisme qui est toujours basé sur une approche très réductive et très distante du monde vivant, du monde naturel. Pour moi l’essence de l’écologie profonde est l’expression d’un besoin de développer notre connexion spirituelle, intellectuelle et physique avec le monde vivant autour de nous, avec le cosmos. »* Helena Norberg-Hodge, militante écologiste britannique, philosophe et écrivaine.
L’écologie profonde est un mouvement philosophique et spirituel avant tout dont l’objectif est que chacun·e réalise son appartenance au Vivant, alors que l’écologie étudie les systèmes vivants et leur milieu.
We are Nature de Satish Kumar. Activiste indien reconnu et fondateur de l’école The small school en Angleterre, école de formations écologiques
Pour mettre cette philosophie en pratique Arne Næss, Joanna Macy, John Seed et Pat Fleming proposent des ateliers pédagogiques pour trouver en soi son écologie profonde.
La spécialiste de ces exercices est Joanna Macy, Docteur en Philosophie, spécialiste du Bouddhisme, de l’Ecologie profonde, et fondatrice de l’Eco-philosophie et de l’Eco-psychologie. Pour se reconnecter au Vivant, elle créé « Le Travail qui Relie ». Des stages sont organisés depuis 1980 dans une quarantaine de pays. En France, l’association Roseaux Dansants en anime régulièrement. Claire Carré, co-fondatrice, a été formée directement par Joanna Macy qui est membre d’honneur de Roseaux Dansants.
Le mouvement de l’écologie profonde en action
Il convient de différencier l’écologie profonde comme philosophie et mouvement spirituel initié·e·s par Arne Næss du mouvement social qu’elle est devenue.
Dans cette vidéo, le youtubeur de la chaîne Demos Kratos, réfléchit à l’application de l’écologie profonde. La fin de l’écologie anthropocentrique signifie le début de l’écologie biocentrique : « écologie qui protège tous les vivants indépendamment de leur utilité pour nous ».
L’ÉCOLOGIE NE SUFFIT PLUS ! – Conférence à Grenoble de Demos Kratos
Le mouvement social de l’écologie profonde cherche à lutter contre l’anthropocentrisme. La notion d’anthropocentrisme a souvent été mal comprise et le mouvement social de l’écologie profonde a été critiqué sous prétexte qu’il serait « anti-humain ». La définition de l’anthropocentrisme est le fait d’appréhender le monde, la Terre, au travers du prisme des seuls besoins humains. Le mouvement de l’écologie profonde cherche à améliorer la condition des humains et des non humains. Il ambitionne de mettre fin au déséquilibre évident de nos sociétés dans lequel la valeur de la nature et des êtres vivants dépend de leur utilité pour les humains. L’écologie profonde accorde une valeur intrinsèque à chaque être vivant, indépendamment de sa potentielle utilité pour les humains, des services qu’il pourrait leur rendre.
Le mouvement de l’écologie profonde cherche des alternatives aux sociétés modernes basées sur une culture industrielle destructrice.
Ce que le mouvement reproche à la culture industrielle (english version)
« Industrial culture has represented itself as the only acceptable model for development. However, application of this model and its financial and technological systems to all areas of the planet results in destruction of habitat, extinction of species, and destruction of indigenous cultures. The biodiversity crisis is about loss of critical species which perform necessary biological functions, and it is also about loss of multitudes of other values which are good in themselves and depend on preservation of natural diversity and wild evolutionary processes. Industrial society is a monoculture in agriculture and forestry, and in every other way. Its development models construe the Earth as only raw material to be used to satisfy consumption and production to meet not only vital needs but inflated desires whose satisfaction requires more and more consumption. Its monocultures destroy cultural and biological diversity – both good in themselves.
If we do not accept the Industrial development model, what then? Endorsing the deep ecology platform principles leads us to attend to the ecosophies of aboriginal and indigenous people so as to learn from them values and practices which can help us to dwell wisely in neighboring places. We also learn from the wisdom of our places and the many beings which inhabit them. At the same time, the ecocentric values implied by the platform lead us to recognize that all human cultures have a mutual interest in seeing Earth and its diversity continue for its own sake and because we love it. Most want to flourish and realize themselves in harmony with other beings and cultures. Is it possible to develop common understandings which enable us to work with civility toward harmony with other creatures and beings? The deep ecology platform principles are a step in this direction. Respect for diversity leads us to recognize the forms of ecological wisdom which grow specific to place and context. Thus, supporters of the deep ecology movement emphasize place-specific, ecological wisdom, and vernacular technology practices. No one philosophy and technology is applicable to the whole planet. ».
Ce que le mouvement reproche à la culture industrielle (traduction française)
« La culture industrielle s’est représentée comme l’unique modèle acceptable de développement. Cependant, l’application de ce modèle et de ses systèmes financiers et technologiques à tous les espaces de la planète engendre la destruction des habitats, l’extinction des espèces et la destruction des cultures indigènes. La crise de la biodiversité consiste en la perte d’espèces cruciales qui ont des fonctions biologiques nécessaires, et c’est aussi la perte d’une multitude d’autres valeurs qui sont bonnes en elles-mêmes et qui dépendent de la préservation de la diversité naturelle et des processus évolutifs sauvages. La société industrielle est une monoculture en agriculture et en sylviculture et dans tous les autres domaines. Ses modèles de développement considèrent la Terre comme un matériau brut destiné à rendre possible la consommation et la production pour remplir non seulement des besoins vitaux, mais aussi des désirs excessifs dont la satisfaction repose sur toujours plus de consommation. Ses monocultures détruisent la diversité culturelle et biologique – toutes les deux bonnes en elles-mêmes.
Mais alors, que fait-on si nous n’acceptons pas le modèle du développement industriel ? Adhérer aux principes de l’écologie profonde nous conduit à prêter attention aux écosophies des peuples aborigènes et indigènes afin d’apprendre d’eux des valeurs et des pratiques qui peuvent nous aider à habiter avec sagesse les lieux voisins. Nous apprenons aussi de la sagesse de nos propres lieux et de tous ceux qui y habitent. Dans la même dynamique les valeurs « écocentriques » sous-entendues par la pensée de base de l’écologie profonde nous mènent à reconnaître que toutes les cultures humaines ont un intérêt mutuel à voir la Terre et sa diversité se perpétuer pour son propre bien et parce que nous l’aimons. La plupart d’entre nous cherche à s’émanouir et à se réaliser en harmonie avec les autres être vivants et les autres cultures. Est-il possible de développer des compréhensions communes qui nous permettent de travailler en respectant cette harmonie avec les autres êtres vivants ? Les principes de l’écologie profonde sont un pas dans cette direction. Le respect pour la diversité nous mènent à reconnaître les formes de sagesse écologique qui grandissent dans des endroits et des contextes spécifiques. Ainsi, les partisants du mouvement de l’écologie profonde louent une sagesse écologique et spécifique à l’endroit de laquelle elle émerge, ainsi que des pratiques technologiques vernaculaires. Aucun philosophie ou technologie ne peut s’appliquer à l’ensemble de la planète.»
Traduction proposée par Aline Bué
Le biorégionalisme est un exemple concret d’application de l’écologie profonde. La biorégion est un lieu de vie, naturellement biocentré, qui place le Vivant au centre. Une nouvelle harmonie est recherchée entre les humains et les autres formes de vie : une interdépendance plus respectueuse.
« Littéralement et étymologiquement parlant, une biorégion est un « lieu de vie » (life-place) – une région unique qu’il est possible de définir par des limites naturelles (plus que politiques), et qui possède un ensemble de caractéristiques géographiques, climatiques, hydrologiques et écologiques capables d’accueillir des communautés vivantes humaines et non humaines uniques. Les biorégions peuvent être définies aussi bien par la géographie des bassins versants que par les écosystèmes de faune et de flore particuliers qu’elles présentent ; elles peuvent être associées à des paysages reconnaissables (par exemple, des chaînes de montagnes particulières, des prairies ou des zones côtières) et à des cultures humaines se développant avec ces limites et potentiels naturels régionaux. Plus important, la biorégion est le lieu et l’échelle les plus logiques pour l’installation et l’enracinement durables et vivifiants d’une communauté́. » Kirkpatrick Sale (traduit en Français par Matthias Rollot et Alice Weil) – L’art d’habiter la Terre. La vision biorégionale – Wildproject – 2020
Biorégionalisme
La formation Le voyage à vivre : Le Travail qui relie !
SE RELIER À LA TOILE DE LA VIE, À LA CONSCIENCE COLLECTIVE DU VIVANT !
Exprimer notre ressenti devant ce qui arrive à notre monde, réveiller. en nous les forces vitales de la Terre, trouver notre raison d’être et nous soutenir mutuellement pour aligner nos vies à notre créativité et nos valeurs profondes.
Le terme Ecologie profonde (Deep Ecology) est emprunté en 1973 au philosophe scandinave Arne Næss qui utilisait le mot profond pour désigner le vécu de l’écologie, en opposition avec sa simple étude, dans un contexte philosophique. Tandis que l’écologie est l’étude des relations des systèmes vivants avec leur milieu, l’Ecologie profonde désigne le ressenti de notre appartenance à la toile de la Vie. Le Travail qui Relie est une pédagogie holistique de groupe qui permet à l’être humain de prendre sa juste place sur Terre. En puisant à la source de la vie, il y retrouve ses racines et son appartenance, il ouvre le champ des ressources spirituelles et psychologiques dont il a besoin pour faire face à la situation planétaire actuelle. Ces ateliers proposent différentes pratiques pour transformer notre inquiétude justifiée en engagement créatif. De caractère expérientiel, cette pratique d’émergence de notre éco-conscience fait appel à toutes les dimensions de l’être humain: mentale, émotionnelle, physique, spirituelle, ainsi qu’à sa capacité d’action sur le monde.
Contenu
Impossible à raconter, c’est un voyage hors de l’espace-temps qui se vit intensément et qui vous transformera à jamais ! Découvrez vite la puissante spirale de l’espérance en mouvement imaginée par Joanna Macy. Claire Carré, co-fondatrice de Roseaux Dansants a été directement formée par Joanna.
Les livres incontournables
L’écologie profonde
Mathilde Ramadier
Éditions Que sais-je ? – 2023
Une écosophie pour la vie
Arne Næss
Anthropocène Seuil – 2020
The Ecology of Wisdom
Arne Næss
Édition Counterpoint – 2008
L’espérance en mouvement
Joanna Macy et Chris Johnstone
Labor et Fides – 2018
Écopsychologie pratique et rituels pour la terre
Joanna Macy et Molly Young Brown
Édition Le Souffle d’Or – 2021
Thinking like a mountain
Arne Næss
New Society Publishers – 1993
Les vidéos à voir absolument
L’espérance en mouvement – Interviews de Joanna Macy et Chris Johnstone
Roseaux Dansants, 2013
The call of the mountain – Arne Næss and the Deep Ecology Movement (full version)
Arne Næss / Deep Ecology
Sources
- L’écologie profonde, Mathilde Ramadier, Que sais-je édition, 2023
- The basics of deep ecology, Arne Næss, 1986, The Trumpeter, Volume 21, Number 1, 2005
- Arne Næss and the deep ecology movement (Version courte)
- roseauxdansants.org
- The Deep Ecology Movement de Alan Drengson, University of Victoria Trumpeter, 1995
- Les deux écosophies, Manola Antonioli, Dans Chimères 2015/3 (N° 87), pages 41 à 50
* Traductions réalisées par la rédactrice de la fiche pédagogique
Pour aller plus loin…
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